22 août 2024

Comment se déroule une mission avec une agence de branding ?

Créer une nouvelle marque, lancer un produit, renouveler une marque vieillissante… Vous êtes peut-être en train d’envisager de faire appel à une agence de branding pour vous accompagner dans ce projet sensible. Mais à quoi ressemble une mission de branding, au juste ? Au sein de l’agence de branding Yellow Lab, nous avons mené plus de 150 missions d’identités pour des clients, marques et marchés variés. Nous vous partageons dans cet article les grandes étapes d’une mission de branding ou de rebranding. 

Par Nicolas de Chalonge, directeur associé, Yellow Lab, agence de branding. 

Une mission de branding réussie… commence avant son lancement

La marque est probablement l’un des actifs les plus importants de votre entreprise ou de votre organisation. Créer une marque ou mener une opération de rebranding est ainsi un moment sensible qui requiert de l’attention. 

En amont de la mission, bien sélectionner l’agence de branding qui vous accompagnera est donc une étape cruciale. Quelques bonnes pratiques, tirées de notre expérience. Partagez un brief écrit, qui vous obligera à clarifier les objectifs et à vous assurer de leur bonne compréhension par les agences qui répondront à votre demande. Engagez la direction générale ou les fondateurs de la société dans le projet de rebranding et le processus de sélection de l’agence. Au-delà des références, de la méthodologie ou du budget, vous devez avoir un “fit” avec l’agence qui vous accompagnera. Enfin, délimitez clairement le périmètre du projet (refonte du logo ou non, toucher au nom ou pas, liste précise des déclinaisons à livrer), pour avoir des propositions commerciales homogènes et comparables. 

Une première phase de recueil, d’audit et de benchmark

Une fois le partenaire idéal identifié, une mission de création de marque ou de rebranding commence assez classiquement par une phase d’écoute et d’analyse. 

Chez Yellow Lab, nous nous appuyons tout d’abord sur un travail d’interviews approfondi des dépositaires de la vision de l’entreprise ou de l’organisation (direction générale, direction marketing et communication, équipes), pour comprendre l’organisation, sa stratégie, son business model et sa culture. Ces interviews internes peuvent être complétées par des recueils externes, auprès de clientes et clients, partenaires, investisseurs, fournisseurs. Une ou plusieurs visites d’immersion sur site sont généralement effectuées. 

Ce travail de recueil de la parole est complété par une analyse concurrentielle (benchmak), ainsi que par l’analyse du patrimoine communicationnel de la marque ou de l’entreprise. Ce temps initial est également un temps de cadrage, pour bien valider ensemble les objectifs du projet, le planning, les instances de validation, les critères techniques de la marque à créer (dimension internationale, noms de domaines disponibles, pays…). 

Restitutions et tests des pistes de branding

Une fois cette phase de cadrage, recueil, benchmark et analyse effectuée, votre agence de branding entamera un travail créatif, restitué lors de réunions ad hoc. De notre côté, nous organisons la mission en sprints de deux semaines, avec une restitution tous les 10 jours, pour présenter de nouveaux éléments. Nous avons la conviction qu’une bonne marque commence par une bonne histoire : les premières sessions sont ainsi consacrées au storytelling et à la proposition de valeur, afin de bien positionner les attributs de marque, dont découleront ensuite le nom et l’identité visuelle. Ici, différentes pistes sont présentées, et le chemin de réflexion restitué.

Deux conseils pour des restitutions efficaces. Premièrement, mettre en place un comité de pilotage décisionnaire, comprenant toujours les mêmes participants, réunis de manière synchrone, pour éviter les retours en cascades ou contradictoire, impossibles à traiter. Deuxièmement, argumenter et étoffer ses feedbacks. Plutôt qu’un j’adore ou un j’aime pas, difficiles à exploiter pour une agence, essayez de connecter vos retours aux objectifs de la marque, de donner des exemples ou des comparaisons, de verbaliser les évocations ou sentiments ressentis. 

Enfin, il est peut être difficile pour un comité de pilotage, qui n'est pas la cible finale de la marque, de rendre des arbitrages. L’organisation de sessions de test des pistes ou de focus groups permettent souvent de nourrir la réflexion et d’éclairer les décisions. 

Livraisons et déclinaisons des éléments produits par l'agence de branding

Une fois les grands éléments de messages et d’identité visuelles arbitrés, vient le temps de mettre en forme les livrables définitifs, qui peuvent prendre des noms différents, en fonction des agences de branding et des périmètres de mission : plateforme de marque, brandbook, plateforme de messages, charte graphique, design system…

Globalement, vous allez recevoir à ce moment deux types de supports. Des documents de cadrage (côté Yellow Lab nous appelons cela le brandbook et la plateforme de messages), qui partagent les grandes orientations de la marque et comment en utiliser les différents attributs, les bonnes pratiques et les éléments interdits…. C’est le livre de cuisine.

D’un autre côté, dans une mission de branding, des déclinaisons, ou collatéraux sont souvent intégrées au périmètre de mission, par exemple un modèle de présentation, des cartes de visites, des maquettes de site web… Il s’agit ici d’un asset graphique et / ou rédactionnel directement réalisé par l’agence et livré complet. Pour reprendre la comparaison avec la cuisine, c’est un plat préparé, prêt à être dégusté.

Déploiement de la nouvelle marque

Créer une marque, mener une mission de rebranding c’est bien… lancer sa nouvelle marque c’est encore mieux ! Une mission de branding comprend ainsi souvent un volet d’activations, c'est-à-dire les opérations et supports nécessaires au dévoilement de la marque. Ici, les livrables peuvent prendre des formes différentes, allant d’un volet conseil (plan de communication) à des déclinaisons variées (vidéo, supports réseaux sociaux, événement de lancement, communication interne aux équipes, site web…). 

Dans tous les cas, organiser une passation claire entre l’agence de branding et vos équipes chargées de déployer la marque au quotidien est un élément clé pour un lancement rapide et impactant. 

Et combien de temps prend une mission par une agence de branding ? 

Difficile à dire, tant les périmètres, les parties prenantes à aligner, les tests à effectuer et les livrables à décliner varient d’une mission à l’autre. Néanmoins, un rebranding prend toujours du temps, souvent un petit peu plus que prévu, car au temps de production s’ajoute souvent le temps de digestion, d’hésitations et de décision côté client. En règle générale, pour vous donner un ordre de grandeur, une mission de création de marque ou de rebranding prend entre 4 et 8 sprints de deux semaines au sein de Yellow Lab. 

Envie de discuter de votre marque et de votre projet de branding ? Contactez-nous par ici !

19 août 2024

Renaming : de quoi France Travail est-il le nom ?

Par Nicolas de Chalonge, Expert branding Yellow Lab, directeur associé de Mots-Clés.

Au 1er janvier 2024, adieu Pôle Emploi et bonjour France Travail ! L’administration change de nom et voit ses missions élargies. Alors qu’une opération de renaming est toujours le fruit d’une stratégie mûrement réfléchie, quels sens derrière cette transition ? 

France Travail, un mouvement de cohérence des marques publiques

Ce renaming de Pôle Emploi s’inscrit d’abord dans une mise en cohérence de marques d’action publique, autour du terme “France” et de la typologie d’action. Le Commissariat général à la stratégie et à la prospective devient France Stratégie, les Maisons de Services au Public, France Services, l’Agence Nationale de Santé Publique, Santé Publique France. 

Cela valorise la mission et l’impact auprès du public plutôt que le type de structure administrative. C’était d’ailleurs déjà le mouvement opéré lors du passage de l’Agence Nationale Pour l’Emploi à Pôle Emploi. Exit les initiales, ou la reprise de la structure juridique dans le nom, place à une marque directement porteuse de sens. Un changement parallèle à celui qu’on a pu observer dans le branding commercial ces dernières années (disparitions progressive des initiales ou du terme “Société”). 

Deuxième mouvement, remplacer le terme juridique ou administratif par le nom du pays, “France”, donc. Une substitution qui permet à la fois d’aller chercher une connotation positive, d’associer intimement l’Etat au pays et de revendiquer un territoire d’action publique porté par l’Etat, alors que la décentralisation a multiplié les marques et acteurs publics dans le paysage. De rassembler aussi un ensemble d’acteurs sous une même marque ombrelle, lors d’un passage à une action publique en réseau (ici, Pôle Emploi se coordonne avec Cap Emploi, les Missions locales, les Conseils départementaux…).

De l’emploi au travail : bonnet blanc et blanc bonnet ? 

Voilà donc pour la partie France, mais qu’en est-il du passage “d’emploi” à “travail” ? Si les deux notions sont proches et coexistent dans l’action publique (on parle de Ministère du Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion, le projet de Loi actant du changement de nom porte le nom de Loi Plein Emploi), elles ne sont pas exactement synonymes. 

Pour Annie Fouquet, directrice du Centre d’études de l’emploi, “le travail est une activité qui produit des biens ou des services utiles à la personne ou à la collectivité. Un emploi est une situation qui relie un travailleur à une organisation par laquelle transitent des revenus et des garanties sociales [...]. La notion d’emploi s’est peu à peu confondue avec celle d’emploi salarié.”

Passer de la notion “d’emploi” à celle de “travail” marque l’élargissement des publics pris en charge par de France Travail : bénéficiaires du RSA, jeunes inscrits des Missions locales, personnes en situation de handicap. Un changement de nom à mettre également en parallèle avec la mise en place en 2025 d’une obligation de quinze heures d’activités hebdomadaires aux allocataires du RSA. 

Le renaming de Pôle Emploi vers France Travail s’inscrit ainsi dans le mouvement d'essor du travail indépendant et de conditionnalité progressive de prestations sociales à une activité, qui n’est pas un emploi salarié. 

La working nation

Enfin, France Travail, c’est un nom qui claque comme un slogan volontariste. Là où Pôle Emploi évoquait un lieu, une sorte de supermarché de l’emploi où se rendre et attendre d’être pris en charge, France Travail évoque plutôt une dynamique, évocatrice de l’activisme politique revendiqué par le gouvernement.

À l’oreille, il sonne comme un impératif : France, travaille ! Si l’on peut discuter un emploi (intérêt, qualification, distance, rémunération, conditions…), difficile de résister à l’injonction de travailler. Un nom qui place le travail ou l’inactivité comme un choix individuel, à l’heure du développement personnel et des vidéos motivationnelles sur les réseaux sociaux, et résonne avec le “je traverse la rue, je trouve 10 emplois” présidentiel. 

Le passage de Pôle Emploi à France Travail raconte ainsi deux histoires. Une histoire de communication, celle d’une mise en cohérence des marques publiques, influencée par les codes du branding corporate ou commercial. Une histoire politique, celle de l’évolution des politiques de lutte contre le chômage, entre élargissement de la notion d’activité dans la startup nation et raidissement des politiques d’indemnisation de l’assurance chômage. Un mouvement qui nous laisse libre de deviner les futurs noms d'administrations : France Verte pour l’ADEME, France Energies pour un EDF redevenu public, France Natalité pour la CAF, France Terre d’Asile pour l’Ofpra… à, ça non, pas sûr.

21 mars 2024

Comment la typographie influence l’identité de marque ?

Dans le monde du branding, où chaque élément visuel compte, il existe un élément visuel souvent sous-estimé mais d'une importance cruciale : la typographie d'un logotype. La typographie ce n’est pas seulement un choix esthétique. C’est aussi une petite voix silencieuse qui communique les attributs et le positionnement de votre organisation. En effet, La typographie joue un rôle crucial dans le branding en communiquant les valeurs et la personnalité d'une marque. Des choix typographiques stratégiques peuvent transformer une simple suite de caractères en un symbole puissant. 

Dans cet article, Laura Sartre, experte typographie chez Yellow Lab, explore l'impact de la typographie sur l'identité de marque.

La typographie, aux fondements du branding

Avant d'entrer dans le vif du sujet, il est important de comprendre, que pour chaque type de message, il existe un style typographique qui permet de le communiquer au mieux. Un exemple très simple de ce que cela signifie :  

Quand on lit ce message “Je t’attends”, avec ce style de lettrage, on se doute immédiatement que quelque chose de mauvais va nous arriver. Ca nous évoque de la peur, et personnellement je n’ai pas du tout envie que cette personne m’attende.

Par contre, ici, on s'attend à de la douceur et de la gentillesse. En comparaison, nous avons le même message, un style de police différent et un résultat complètement opposé. 

Du point de vue d’une marque ou d’une entreprise c’est pareil. Imaginez la typographie comme l'ADN visuel d'une marque. Elle englobe les polices, leur taille, leur espacement et leur style, le tout travaillant ensemble pour créer une impression cohérente et mémorable. Pour une agence de branding, la typographie est bien plus qu'une simple sélection de caractères. Si bien qu'elle est la clé pour façonner l'identité d'une marque. Elle transmet ses valeurs et sa personnalité unique. 

Les polices serif, avec leurs petites extensions stylistiques, peuvent évoquer un sentiment de tradition et de fiabilité. Les polices sans serif tendent à projeter une image plus moderne et épurée. 

Lorsque nous cherchons à communiquer le dynamisme et la vitesse, une simple variation comme l'italique peut instantanément évoquer ces concepts avec énergie et mouvement.

Pour évoquer la neutralité, l'utilisation de minuscules offre le calme et l'équilibre nécessaires.

Pour renforcer la notion de force et de stabilité, des polices plus épaisses et imposantes évoquent une présence solide et inébranlable.

Typographie et identité de marque

Au cœur de la stratégie d’une agence de branding réside un élément essentiel : la typographie. La typographie est essentielle dans la stratégie de branding, reflétant les valeurs et la personnalité de la marque. Pensez à des marques emblématiques comme Coca-Cola avec sa typographie distincte et intemporelle, ou à Google avec son logo ludique et coloré. Ces choix typographiques ne sont pas anodins ; ils sont soigneusement sélectionnés pour refléter les valeurs et la personnalité de la marque, tout en étant facilement reconnaissables par les consommateurs.

Le processus de création d'une identité visuelle

Une agence de branding est l'architecte derrière les identités visuelles des marques. Nous travaillons en étroite collaboration avec nos clients pour comprendre leur vision, leurs objectifs et leur public cible. Ensuite, nous traduisons ces éléments en une identité visuelle cohérente. Dans ce processus, la typographie joue un rôle crucial. Nous explorons un large éventail de polices pour trouver et créer celles qui capturent le mieux l'essence de la marque. En définissant tous ses attributs, en les traduisant visuellement en typographie tout en assurant une lisibilité optimale sur tous les supports.

Les tendances en typographie dans le branding

Comme dans tout domaine créatif, la typographie évolue constamment. Actuellement, nous observons une tendance vers des polices plus audacieuses et expressives. Une utilisation de polices variables, offrant une flexibilité sans précédent dans la conception se remarque.

En conclusion, la typographie est bien plus qu'un simple détail esthétique dans le branding ; c'est un élément essentiel qui façonne l'identité visuelle d'une marque et influence la façon dont elle est perçue par le public. 

Article rédigé par Laura Sartre, assistée par une intelligence artificielle.

2 octobre 2019

Le design comme élixir de Jouvence des PME

Ce n’est pas parce qu’elle est bientôt bicentenaire que la société Céramique Culinaire de France (CCF) compte cesser d’innover, bien au contraire !

Depuis 1830, CCF conçoit et produit des articles de cuisson en céramique – cocottes, moules, tajines, etc.

Un designer a intégré l’équipe et travaille en permanence à l’amélioration des produits « en s’inspirant des gestes des chefs et des consommateurs et en y ajoutant sa propre créativité » raconte Mme Kleinholtz, responsable commercial chez CCF.

C’est par l’observation assidue des utilisateurs qu’il parvient donc à concevoir des produits ergonomiques et pratiques.

L’usage et la technique sont au cœur de la démarche du designer. Il travaille d’ailleurs main dans la main avec les ateliers de fabrication pour s’assurer de la faisabilité et garantir une qualité irréprochable aux clients.

Le rôle du designer est également d’allier harmonieusement tradition (le matériau ancestral qu’est la céramique) et modernité (être dans la tendance pour séduire les professionnels et les particuliers). L’ambition de CCF est qu’on puisse laisser fièrement ses céramiques dans sa cuisine, qu’on ne les cache pas au fond d’un placard. Ils ont d’ailleurs créé une nouvelle marque, Terre Etoilée, pour appuyer ce positionnement et toucher une cible plus large.

Se renouveler sans cesse pour s’adapter aux besoins du marché, voilà une PME qui a bien compris le secret de la longévité !

26 novembre 2018

La plus-value économique du design

Le design permet d’agir sur 3 leviers:

  • Différenciation – gains de parts de marché
  • Montée en gamme – amélioration des taux de marge et compétitivité produit
  • Communication – notoriété plus grande

Cette portée économique du design est loin d’être un vœu pieux. De nombreuses études – en France, en Europe, dans le monde – le prouvent : le design a pour l’immense majorité des entreprises un impact positif sur le chiffre d’affaires.

  • 73% des entreprises considèrent que l’utilisation du design leur a permis d’augmenter leur chiffre d’affaires d’après l’Agence Pour la Création Industrielle (APCI)
  • Le taux de croissance des entreprises utilisatrices de design est sur 5 ans 22% supérieur aux autres selon l’étude Danoise « The economic effects of design »
  • Parmi les entreprises britanniques ayant recours au design, 84% considèrent que cela leur a permis d’accroître leur compétitivité, dit le Design Council en Grande-Bretagne

Vous aussi vous souhaitez grandir grâce au design ? Osons le Design est là pour vous conseiller et vous accompagner dans ce processus.

http://www.apci.asso.fr/

http://www.ebst.dk/file/1924/the_economic_effects_of_designn.pdf

http://www.designcouncil.org.uk/

22 octobre 2018

Les toiles s’expriment…

Comment faire vivre une oeuvre artistique sur un écran d'ordinateur? C'est le défi lancé par une artiste à Osons le Design, pour la création de son site internet.

Ses objectifs? Mettre en valeur ses toiles et ses photographies et les rendre aussi impactantes sur internet que dans la réalité.

Durant la phase de création avec le webdesigner, plusieurs pistes ont été envisagées: certaines très simples et élégantes, d'autres plus originales avec une navigation peu commune et des illustrations insolites.

C'est finalement le retour au brief initial qui a permis de faire le choix le plus judicieux: ce sont les toiles qui doivent être les stars du site donc il doit être dépouillé de tout gadget et aller à l'essentiel.

Grâce à un design discret mais structurant, le visiteur est invité à naviguer de page en page pour se perdre dans l'univers de l'artiste, omniprésent.

“Le fait de bien définir mes objectifs avec Osons le Design dès le début m'a permis de faire les bons choix tout au long du projet” - Isabelle, commanditaire du site.

“J'ai reçu un brief très clair et explicite, j'ai donc tout de suite compris les envies et l'univers de l'artiste et j'ai pu apporter une réponse adaptée en termes de design” - Emilie, designer.

isabelledelaserre.fr

Par Osons le Design, en collaboration avec Emilie et Marco.

6 octobre 2018

L’adéquation entre le produit et son image

Nouvelle découverte au salon Maison & Objet : la marque culinaire A’ROM.

A’ROM ce sont des mélanges de sels, de poivres, de sucres, des huiles, des vinaigres, des sirops, des limonades… et il y en a pour tous les goûts! Prenons les sirops, par exemple : à côté du traditionnel « grenadine », on trouve les sirops « barbe à papa », « tarte tatin » ou « pomme verte et vanille ».

De la fantaisie dans l’offre, révélée en un coup d’œil par une identité graphique, colorée et joyeuse. C’est cette cohérence entre produit et image qui rend la marque si attractive.

http://boutique.sma-dif.com/

23 septembre 2018

La recette du succès est sur Youmiam !

Dans la série “portrait d’entrepreneurs”, nous vous proposons une rencontre avec Antoine Bachès et Théophile Royer, fondateurs de Youmiam.

Youmiam c’est une nouvelle plateforme pour publier, partager et découvrir des recettes de cuisine. Youmiam c’est surtout une nouvelle idée de la recette : plus visuelle, facile à comprendre, et qui se partage en un clic. De quoi attirer tous les gastronomes.

Cette jeune startup en séduit déjà plus d’un : passée sur les bancs de l’incubateur Spark (Microsoft) et de la Blue Factory (ESCP), Youmiam fait partie des 101 projets de Niel, Simoncini et Granjon ! Voici les ingrédients du succès :

Youmiam c’est une nouvelle expérience utilisateur

Face à des mastodontes comme Marmiton ou 750 grammes, Youmiam a osé imaginer une recette plus imagée et plus intuitive. Fini le bloc de texte un peu tristounet. En s’inspirant de Pinterest, les deux fondateurs ont conçu un module de création de recette en 4 étapes fluides :

1. Poster une photo de son plat

2. Remplir son panier d’ingrédients, grâce à leur grande bibliothèque de produits. « C’est un peu comme sortir les ingrédients de son placard avant de cuisiner » précise Théophile

3. Raconter sa recette, en combinant les produits. Préciser les quantités et les micro-actions à réaliser (remuer, porter à ébullition, etc.)

4. Indiquer le temps de cuisson et le niveau de difficulté

« Notre maître mot c’est la simplicité », explique Antoine. « Nous avons fait des tests et nous suivons nos utilisateurs afin de corriger l’interface et de rendre le parcours toujours plus ‘user friendly’. Nous en sommes déjà à la 10ème version de la plateforme, nous avançons vite ! » raconte Théophile.

Outre l’amélioration de la publication de recette, les deux amis ont donné une fonction de réseau social à leur plateforme

-       Sur Youmiam, on peut suivre des gens et aimer des recettes, épater ses amis ou découvrir de nouvelles saveurs. Ce n’est pas un annuaire comme Marmiton qui classe les meilleures recettes. Ici on vous fait découvrir des choses qui pourraient vous plaire.

-       Youmiam a été conçu comme un player pour pouvoir s’intégrer aux autres sites (comme une vidéo Youtube) et ainsi gagner en viralité. « Nous ne travaillons pas sur une stratégie de référencement mais sur une stratégie de viralité. Aller aux gens, plutôt que d’attendre qu’ils ne viennent à nous ».

Youmiam c’est une marque séduisante et forte

Dès le début de l’aventure, les fondateurs ont cherché à créer une marque forte, mémorisable et attachante. « Nous sommes convaincus de l’importance de l’identité et du design. Nous avons beaucoup travaillé sur ce point. C'est mon frère, Anatole Royer, qui a réalisé toute l'identité visuelle et les interfaces, nous lui devons une fière chandelle ! », précise Théophile.

Résultat : un nom percutant, un logo simple et épuré qui exprime la gourmandise et le partage, un univers verbal cohérent et ludique (le Top Miam de la semaine, l’Ardoise – leur newsletter, etc.). La ligne éditoriale est très claire : « ici nous ne sommes pas sur le blog de la mémère ni sur celui de la foodista trop branchée. Nous avons un rapport simple et passionnel avec la bonne nourriture, nous sommes hyper gourmands ! »

«  Même les investisseurs ou les chefs que nous consultons disent que la marque, c’est ce qui les accroche en premier. Cela nous donne un net avantage par rapport aux autres start-ups. Notre produit est qualitatif et nous sommes fiers de le montrer ! » conclu Antoine.

Pour avoir l’eau à la bouche, allez voir par ici : youmiam.com

Et longue vie à Youmiam !

Article rédigé par Yellow Lab

16 septembre 2018

Qu’est-ce que le design?

Le terme « design » est employé dans le langage courant pour dire qu’un objet a du style. Pourtant, le design, c’est bien plus que cela…

Le design est « la conjonction d’une idée esthétique du créateur, d’une réalité industrielle, d’un réseau de distribution et des goûts d’une clientèle » (Petit Robert). Le designer ne crée pas seulement de beaux objets: il porte un regard neuf sur l’entreprise et contribue à son développement, en mettant l’expérience utilisateur et les contraintes du marché d’aujourd’hui et de demain au cœur de sa démarche. Le design engendre ainsi une innovation pragmatique et une différenciation efficace.

Le design répond à des objectifs divers :

- Embellir l’environnement quotidien

- Simplifier la vie des consommateurs

- Façonner l’image d’une marque

- Lutter contre la concurrence

- Relancer un marché

- Communiquer différemment

- Provoquer une mode

- Proposer de nouveaux comportements

En quoi le design est-il créateur de valeur ?

Le design est un facteur clé de croissance qui apporte des solutions innovantes pour l’entreprise et attrayantes pour le consommateur. C’est un regard extérieur stratégique capable de penser les usages de demain.

- Différenciation : les genouillères Thuasne ou l’iphone d’Apple, voici deux success stories liées au design…Avantage comparatif : allez voir l’exemple de BIC Sport pour vous en convaincre !

- Attractivité de l’offre : comment l’image et l’offre de McDonald’s sont-elles liées ?

- Expérience utilisateur : connaissez-vous Handpresso ?

- Créativité et innovation : les 130 designers de Decathlon sont là pour en témoigner…

Faites comme eux, osez le design !

4 septembre 2018

Le design selon Decathlon

« Le design ne constitue pas simplement de la valeur ajoutée. C'est stratégique (…). Il doit donc être géré au plus haut niveau » d’après Philippe Picaud*, l’homme qui a mis le design au centre de l’entreprise Decathlon au début des années 2000.

Decathlon a appliqué ce principe à la lettre : 130 designers intégrés, travaillant main dans la main avec la R&D, les ingénieurs, les bureaux d’étude, etc. Pour maximiser les chances de succès de ses innovations, le groupe a deux principes :

- Garder l’esprit ouvert, être curieux et prendre des risques

- Observer les comportements des sportifs en travaillant directement avec eux et en implantant les centres d’innovation au plus près de leurs lieux de pratique (Tribord les pieds dans l’eau à Hendaye ou Wed’ze au cœur des montagnes de Haute-Savoie).

Le meilleur exemple de la méthode Decathlon : la tente 2’’. Tout le monde a déjà essayé au moins une fois de monter une tente. La galère des sardines, des arceaux et du tapis de sol est un VRAI problème. Les designers de Decathlon l’ont bien compris grâce à de nombreuses observations des attitudes des campeurs. Ils ont analysé et décortiqué ces comportements pour créer un produit qui réponde au mieux aux attentes des utilisateurs. Ici, une tente encore plus nomade qui s’installe en seulement deux secondes et se range tout aussi facilement.

Des best-sellers comme celui-ci, les marques de Decathlon en regorgent : les serviettes en microfibre Tribord, le vélo B’Twin, la cage de foot nomade Kipsta, etc. L’expérience utilisateur est mise au cœur de la conception de chacun de ces produits pour faciliter la vie des consommateurs et ainsi, rencontrer de façon certaine son marché.

Résultat ? Grâce à l’innovation et au design, Decathlon est aujourd’hui loin devant ses concurrents avec 43% de parts de marché, le plus fort chiffre d’affaires au mètre carré et la marge la plus importante du secteur.

*Interview accordée à admirabledesign.fr

À propos
Yellow Lab est l'expertise branding et identité de l'agence Mots-Clés.

Comme agence de branding nous accompagnons depuis plus de 10 ans grands groupes, startups, entreprises innovantes et acteurs publics de la définition au déploiement de leur stratégie de marque.

 

À propos
Yellow.Lab est une agence de stratégie et branding parisienne. Nous sommes des thérapeutes pour les marques et les accompagnons à chaque étape de leur parcours.

Adresse
120 avenue des Champs-Elysées
75008 Paris, France

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