Nous sommes passés d’une économie de la production et de la consommation de masse, à une économie des fonctionnalités, des usages et de la personne.
C’est le point de vue très pertinent de Laurent Habib, PDG de l’agence de communication Babel, auteur du livre La force de l’immatériel, et speaker de la conférence du CCEN (Club des Créateurs et des Entreprises Nouvelles) à la CCIP mardi 11 décembre.
Pourquoi une économie des fonctionnalité et des usages ? Parce qu’aujourd’hui, le consommateur ne cherche plus à posséder à tout prix mais à entrer en relation avec des marques pour l’usage qu’elles proposent. Il n’achète pas un décodeur Canal+ (valeur intrinsèque) mais un abonnement pour regarder des programmes (valeur d’usage).
Pourquoi une économie de la personne, un marketing des finalités ? Trouver l’âme sœur, partir en voyage, maigrir, voici ce que recherchent les consommateurs. Mais pour maigrir, il faut un coach, des plats, des compléments alimentaires, des recettes, etc. Aucune entreprise n’est capable de tout produire. Par conséquent un nouveau business model émerge : agréger ces biens et ces services et proposer une offre qui a du sens pour l’utilisateur.
Le rôle du designer est plus que jamais essentiel pour comprendre ces usages et s’adapter aux nouveaux modes de consommation dans le but de créer une offre pertinente.