9 novembre 2017

Meetic, du virtuel au réel

Meetic est l’un des pionniers des sites de rencontre. Créé en 2002 par Marc Simoncini, les chiffres font aujourd’hui tourner la tête : 5 500 nouveaux inscrits par jour en France, 240 000 rencontres chaque année, 1 million de couples formés et 200 000 mariages entre 2005 et 2010 !

Pourtant, cela n’a pas été facile pour Meetic d’ouvrir la voie des sites de rencontres au début des années 2000, il a fallu beaucoup communiquer pour réussir à dédramatiser et à « normaliser » l’internet dating. D’ailleurs, Meetic a clairement orienté le storytelling de la marque sur ce sujet. Meetic, ce sont des vrais gens, des gens biens, des gens normaux, qui ont juste des difficultés à faire des rencontres amoureuses « dans la vraie vie », simplement par manque d’occasions.

Dans cette logique, Meetic a décidé d’aller plus loin en organisant des soirées dans toutes les grandes villes de France afin que les célibataires puissent se rencontrer facilement et sans crainte. Aujourd’hui, en plus des soirées, on peut participer à des ateliers (cours de cuisine, dégustation de vin, atelier bricolage, etc.) ou des dîners entre célibataires. Ces événements sont complètement en ligne avec l’ADN de la marque et portent tout autant que le site web la vision de Meetic.

Meetic, c’est donc l’exemple réussi d’une marque web qui trouve une complémentarité entre son univers virtuel et la vie réelle. C’est d’ailleurs une tendance lourde des marques du web : elles ont une stratégie de communication 360, au même titre que les marques traditionnelles, qui leur permet de créer un lien plus fort avec leurs utilisateurs et de toucher une cible plus large. On pense par exemple à Marmiton qui a lancé son magazine papier, à Merci Alfred qui produit sa propre ligne d’accessoires ou encore à toutes les jeunes marques de vêtements qui créent des pop-up stores pour se faire connaître.

Internet a pris une grande place dans nos vies mais les marques l’ont bien compris : le virtuel ne remplacera jamais totalement le réel.

Article rédigé par Yellow Lab

10 octobre 2017

5 idées reçues à propos de la stratégie marketing et la construction de marque

Avant de lancer des actions de communication tous azimuts, il est fondamental pour une entreprise d’avoir répondu à des questions simples mais cruciales telles que : Qui sont mes clients ? Quel est leur besoin ? Comment puis-je y répondre ? Pourquoi un consommateur achèterait-il mon produit plutôt que celui du voisin ? En d’autres termes, la stratégie marketing est la première étape de toute stratégie de communication. Pourtant, elle est parfois négligée, à cause de quelques idées reçues qui ont la vie dure…


Idée reçue n°1 : « La stratégie marketing, c’est juste pour le business plan »

La stratégie marketing, c’est ce qui permet à une entreprise de tenir le cap, d’avoir une vision, et de mettre en place les bons moyens pour atteindre ses objectifs. C’est le socle sur lequel est fondé tout le storytelling d’une marque et la stratégie de communication, d’où l’intérêt pour une entreprise de s’y référer en permanence quand elle construit sa notoriété.

Idée reçue n°2 : « Ma cible, ce sont les gens comme moi »

Ce n’est pas parce que l’entrepreneur a identifié un besoin pour lui-même que cela constitue un marché en soi. Donc la première étape de la stratégie marketing, c’est de savoir précisément qui sont ses clients et de valider leur(s) besoin(s). Pour avoir la réponse, il faut tout simplement poser la question ! C’est l’étape de l’étude de marché. Elle est généralement faite pour le business plan, mais elle est parfois oubliée après, alors qu’elle est essentielle pour trouver les bons arguments quand on construit le branding et la stratégie de communication.

Les entretiens individuels permettent d’aller en profondeur dans un sujet tandis que la distribution de questionnaires permet d’obtenir une réponse quantitative. Quoi qu’il en soit, se confronter au terrain et au marché est indispensable pour tout entrepreneur.

Idée reçue n°3 : « Je vais lancer un questionnaire sur Facebook, comme ça, je saurai si mon projet a du potentiel »

Les tests quantitatifs sont de bons indicateurs, mais il faut prendre les résultats avec des pincettes, qu’ils soient positifs ou négatifs. D’une part, parce qu’il y a généralement un biais dans la manière de poser les questions (surtout quand c’est l’entrepreneur lui-même qui pose la question !) et il y a souvent un décalage entre ce que les gens disent et ce qu’ils font réellement. Par exemple, ils peuvent dire qu’ils achèteraient un produit à 10 euros alors qu’en rayon, ils hésiteraient à franchir le pas.

A l’inverse, pour des produits très innovants, les personnes interrogées peuvent avoir du mal à se projeter et donc rejeter l’idée mais si elle répond à un besoin profond et surtout, si cette idée est parfaitement exécutée, ces mêmes personnes peuvent finir par adopter le produit.

Idée reçue n°4 : « Je n’ai pas de concurrent »

Même si une entreprise a un positionnement unique, cela ne signifie pas qu’elle n’a pas de concurrents. Par exemple, un restaurant thaï s’installe dans un quartier d’affaire. C’est peut-être le seul restaurant thaï de la rue, mais pourtant ses concurrents sont très nombreux : la brasserie d’à côté, la boulangerie qui vend des sandwichs, les cantines d’entreprises ou même le Tupperware de salade qu’on apporte au bureau ! Bref, la concurrence ne se limite pas aux entreprises identiques, mais c’est l’ensemble des solutions qui satisfont le même besoin.

Idée reçue n°5 : « Je vais faire une marque sympa à la Michel & Augustin, et ça va marcher ! »

Les consommateurs ou les clients B2B sont plus avertis qu’on ne veut bien le croire, et ce qui compte plus que tout pour la crédibilité et l’attractivité d’une offre, c’est la cohérence. Une entreprise définit son positionnement en fonction de sa cible et de sa proposition de valeur, et la décline ensuite de manière cohérente sur tous les aspects de l’offre :

- Le prix : combien les clients sont-ils prêts à payer ?

- La distribution : distribution sélective ou grande consommation ? en propre ou via des distributeurs ?

- La concurrence : qui sont les concurrents directs et indirects ? quelle valeur supplémentaire apporte le produit ?

- L’image de marque et le discours : comment est-ce que les clients doivent percevoir l’entreprise ? quelle est la proposition de valeur ?

Par exemple, quand on vend un service haut-de-gamme, on doit avoir une image léchée, avoir une offre plus exclusive que celle de ses concurrents, être vu et distribué dans des endroits sélectifs mais aussi avoir un prix suffisamment élevé pour que le client croit en cette qualité affichée.

[quote]Avoir l’air sympa comme Michel & Augustin n’est pas toujours la meilleure solution ![/quote]

Pour conclure, la stratégie marketing, c’est la pierre angulaire sur laquelle bâtir son offre, sa marque et sa stratégie de communication.

Sur le long terme, c’est elle qui garantit la force de la marque et la capacité de l’entreprise à se faire connaître, à instaurer un lien de confiance avec sa cible et à recruter et fidéliser ses clients.

17 septembre 2017

Comment faire de la marque un atout pour l’entreprise ? Le branding en 3 étapes

Le branding est le travail de la marque. La stratégie marketing permet de définir un positionnement, auquel il faut ensuite donner vie à travers la marque. La marque, ce n’est pas simplement un nom et un logo, c’est tout ce qui constitue l’image et l’histoire d’une entreprise. Et c’est surtout ce qui permet de créer un lien entre une société et ses clients.


Comment faire de la marque un réel atout pour l’entreprise ?

[quote]Définir l’identité[/quote]

La première étape du branding est de savoir quelle est la personnalité de l’entreprise. En fonction du positionnement (cible, prix, distribution), il faut déterminer comment l’entreprise souhaite être perçue et ce qu’elle veut exprimer à travers la marque. Par exemple, l’entreprise est-elle conviviale ? Anti-consensuelle ? Élitiste ? Humaine ? Innovante ? Branchée ? Est-ce que les consultants de cette société de conseil sont plutôt costume-cravate ou jean-baskets ?

Dans ce restaurant, le client est-il accueilli avec un large sourire et une poignée de main chaleureuse ou avec une personne en gants blancs qui lui propose de prendre son manteau ? Les messages que l’entreprise envoie à ses clients sont déterminants dans la façon d’apprécier le service rendu. Ils peuvent être plus ou moins explicites mais ils doivent toujours être maîtrisés et correspondre à l’identité de l’entreprise.

Par exemple, la marque Michel & Augustin ne veut pas être le concurrent direct de Danone, mais plutôt une marque de qualité, sympathique, proche de ses consommateurs, gourmande et authentique.

[quote]Créer l’histoire[/quote]

Raconter une histoire, avoir un bon storytelling, permet d’interpeller l’interlocuteur, de le rassurer, de l’éclairer ou de le provoquer. Bref, l’histoire d’une entreprise, racontée à travers la marque, permet de capter l’attention de la cible. Pour construire l’histoire de marque, il est possible de commencer par faire un schéma heuristique, c’est-à-dire partir des valeurs qui sont au cœur de la marque et extrapoler pour lui donner vie à travers des éléments concrets.

Par exemple, une des valeurs fondatrices de Michel & Augustin est la convivialité. La convivialité passe par la bonne humeur, la gourmandise, l’humour, le partage. Michel & Augustin, ce sont donc les « trublions du goût » qui vendent des petits sablés « bons et ronds », dans des packagings à croquer, avec des mascottes sympathiques et pleines d’humour.

[quote]Faire vivre l’histoire[/quote]

Une fois l’histoire définie, il faut la raconter avec cohérence, sur tous les points de contact entre la marque et le client : site internet, packaging, vidéo, proposition commerciale, stand sur un salon, carte de visite, etc.

L’entreprise Michel & Augustin a grandi, les fondateurs ne fabriquent plus eux-mêmes les gâteaux dans leur cuisine, et pourtant l’esprit de la marque est resté le même. La proximité des débuts est toujours intacte sur les réseaux sociaux (ils font beaucoup participer leurs fans sur Facebook), lors d’événements organisés au sein de leurs locaux « la Bananeraie », sur les packagings, et sur tous les autres supports.

Le branding n’est pas réservé au B2C : en B2B aussi, il est un atout majeur pour l’entreprise.

Par exemple, Ideo, une agence américaine d’innovation et de design, a parfaitement su exploiter son image de marque pour se développer. Ils donnent envie à leurs prospects de travailler avec eux, non seulement en montrant le résultat de leurs précédents projets mais aussi en montrant la méthode de travail, les workshops, les brainstorms, les séances de prototypage. Le prospect doit ressentir la créativité, le talent et la sympathie des équipes. Cela passe notamment par la rubrique « Life at Ideo » du site, par des vidéos de présentation des projets ou par des interventions dans des conférences type TED. Ils produisent énormément de contenu pour diffuser leur image de marque et la rendre attractive.

L’objectif du branding est donc de créer une image forte et un lien durable avec la cible afin d’acquérir et de fidéliser les clients. C’est un réel atout pour l’entreprise en terme d’image, de communication et d’efficacité commerciale.

[quote]À relire : #MaddyStory : 10 ans après leur lancement, Michel & Augustin ont su imposer leur marque[/quote]

1 septembre 2017

De l’importance du packaging…

Voici une trouvaille culinaire et une petite perle du packaging.

Quai Sud, vous connaissez peut-être, c’est une marque française, un fabricant de produits gourmets pour épicerie fine. Leur credo : « Bon dedans, beau dehors : les produits Quai Sud séduisent l’œil avant de ravir le palais ». Et ça marche !

- Des recettes alléchantes : moelleux au chocolat et caramel au beurre salé, riz au lait façon tiramisu, etc.

- Un packaging réussi : exit la boîte en carton, bonjour le kit en bouteille. Le tout avec une identité visuelle forte et fun, bien adaptée à la cible

Cet exemple s’inscrit parfaitement dans la tendance du moment : le consommateur réclame de la transparence et de l’authenticité (Bonne Maman, La Laitière, Michel et Augustin).

Avis à ceux qui pensent encore que le packaging n’est pas un élément majeur de leur stratégie ! Le design du packaging est un atout clé de la personnalité de la marque. Le consommateur rachète votre produit grâce à votre recette, mais c’est le packaging qui le séduit à la première rencontre.

9,90 euros les moelleux, scones // 7,50 euros les riz au lait 

27 août 2017

Le design, un axe stratégique pour McDonald’s

La France est le deuxième plus gros marché pour McDonald’s, avec 1,7 million de repas servis chaque jour. La filiale française fait la fierté du groupe. L’amélioration de l’offre et du service n’aurait pas eu l’effet escompté sans l’intervention du design chez McDonald’s.

Au début des années 2000, le groupe est en difficulté et subit de vives critiques : José Bové et la « malbouffe » en 99, le film « Super Size Me » en 2004, etc. McDonald’s doit mettre en place une nouvelle stratégie. Celle-ci s’appuie sur deux axes indissociables :

1. Adapter l’offre et augmenter la qualité de service :

- Véritable marché pilote avec le lancement des salades, des fruits frais, ou plus récemment du McBaguette, la France est à la pointe de l’innovation. C’est aussi le lancement des bars à salades encore en test sur quelques points de vente

- Pour le service, le groupe a déployé des bornes de commande dans 1000 restaurants et expérimente le service à table

2. Repenser l’image

- McDonald’s a d’abord renouvelé toute son identité visuelle avec un choix de couleurs très étudié pour appuyer son nouveau positionnement. Ainsi, le logo passe du rouge, agressif et enfantin, voire un peu « cheap », au vert bouteille, plus sophistiqué. Le vert rappelle également l’engagement du groupe pour le développement durable et le service de produits plus sains et naturels… Même si la crédibilité de la marque est parfois remise en cause sur ce sujet, cette nouvelle identité a été un pas de géant pour l’image de McDonald’s et a atteint son objectif de marquer profondément les esprits

- Un des changements les plus radicaux a été la rénovation des restaurants. L’architecte français Patrick Norguet a redesigné les intérieurs avec un style épuré et moderne, en rupture avec le look des restaurants designé dans les années 1990. Le but : créer un lieu convivial et ludique pour toute la famille, un fast-food américain à la sophistication française

 

12 août 2017

La différenciation par le design, clé du succès de Thuasne

Thuasne, entreprise de textile technique médical, doit en grande partie son succès à l’intégration du design, dès le début du processus de conception. En effet, en plus d’améliorer la qualité de ses produits, le design a permis à la marque de se positionner de manière forte face à ses concurrents.

Selon Elisabeth Ducottet, présidente de Thuasne, « le design a permis d’acquérir un vrai référentiel auprès des clients » et finalement, « vis à vis de la concurrence, les produits sont faciles à différencier et à distinguer des autres. »

Je vous invite à regarder son interview, donnée au site entreprise-et-design.fr :

http://www.entreprise-et-design.fr/?p=64

18 juillet 2017

Pensez comme votre consommateur !

Cette injonction marketing vous paraît abstraite et difficile à exécuter ? Et bien voici un exemple trivial qui devrait vous éclairer.

L’histoire se passe dans les toilettes des hommes. Les services de nettoyage de l’aéroport d’Amsterdam en avaient assez de nettoyer les nombreuses éclaboussures à côté des urinoirs. Les panneaux « veuillez laisser cet endroit propre » ne semblaient pas fonctionner. L’idée ? Dessiner une mouche dans le fond de la cuvette. Bingo : les dépenses de nettoyage ont été réduites de 80% ! Car oui mesdames, si un homme voit une mouche, il la vise !Cette histoire a même inspiré les très sérieux économistes à l’origine de la théorie du « nudge », qui postule que, pour influencer les comportements des acteurs économiques, l'incitation fonctionne mieux que la sanction.

Revenons à nos moutons. En quoi cette histoire peut faire avancer votre business ?

Bien souvent, les entreprises sont dans le même cas que les agents du nettoyage : elles ne communiquent pas les bons arguments. Elles vendent la technologie, elles vendent l’investissement réalisé, elles vendent l'innovation. Bref, elles pensent à elles et oublient de se mettre à la place du consommateur.

Le consommateur lui, cherche l’expérience de marque, le petit plus qui peut lui changer la vie ou du moins la rendre plus belle. Il n’achète pas votretechnologie ou vos efforts, il achète son bénéfice.

Alors essayez de comprendre ce qui peut séduire un consommateur, ce qui fait tilt.

« Arrêtez de vendre ce que vous produisez ; commencez à produire ce qui se vend ! »

Pour cela deux outils : le marketing et le design. Le marketing pour bien comprendre le marché, pour identifier les besoins des consommateurs et pour trouver un positionnement efficace. Le design pour imaginer un usage pertinent, pour créer une expérience fluide et pour capter l’attention du consommateur.

Nous avons déjà décrypté quelques bonnes pratiques chez Apple, Leetchi ou Décathlon.

Article rédigé par Yellow Lab

7 juillet 2017

Quand charcuterie rime avec innovation !

Nous vous proposons le témoignage de Patrick Béal et Philippe Moine, entendus lors du Rendez-vous du design #2.

Patrick Béal est le dirigeant de la société Eurexia, spécialiste de l'achat, de la transformation et de la commercialisation de produits de charcuteries (jambons, chorizos, salamis, viandes des Grisons, etc.). Ses produits sont vendus en marque propre ou par des marques distributeurs.

Patrick Béal le rappelle, la situation est tendue pour une entreprise comme la sienne : prix tirés vers le bas par la grande distribution, coût de l’emballage important, notamment pour la charcuterie où il y a « autant à manger qu’à jeter ». C’est dans ce contexte qu’il décide d’entreprendre une démarche de design, pourtant bien loin a priori du monde de la charcuterie !

En 2011, Eurexia fait appel au designer Philippe Moine pour travailler sur 2 axes :

1. La création d’une nouvelle marque, « Les saveurs d’origine », pour mettre en valeur des produits locaux frais. Une étiquette kraft et une typographie « écrite à la main » mettent en avant ces arguments de proximité et d’authenticité. Cet aspect qualitatif est renforcé par l’utilisation du papier pour l’emballage (i.e. le même matériau que les bouchers plutôt que le plastique, généralement utilisé en grande distribution pour ce type de produit).

2. La création d’un packaging innovant, plus nomade et plus ludique, pour trouver de nouveaux débouchés et maximiser l’utilisation des ressources. L’enjeu était d’exploiter intelligemment les « restes » de viande des Grisons qui ne pouvaient pas être utilisés pour faire de belles tranches. Ils ont donc l’idée géniale de proposer un nouvel usage : des copeaux de viandes des Grisons pour l’apéritif ! Pour mener ce projet à bien, ils ont développé une jolie coupelle en plastique recyclé qui peut passer du linéaire à la table sans se cacher ! Ce projet, en phase terminale, devrait débarquer dans les rayons d’ici peu. Il a en tout cas déjà séduit les distributeurs, dont Cora qui n’était jusqu’à présent pas client.

Cette démarche design a été, selon Patrick Béal, tout à fait bénéfique. Pour un investissement global (design, prototype, outillage, industrialisation) assez conséquent de 100.000€, Eurexia a réellement innové sur son secteur ! Ces interlocuteurs de la grande distribution voient désormais l’entreprise comme un acteur à la pointe du progrès et de la modernité !  Des portes se sont ouvertes et le chiffre d’affaires s’est déjà développé. Le rôle du designer selon Patrick Béal ? « Donner plus de valeur au produit. » Un bel exemple de partenariat industriel-designer !

Source : témoignage recueilli lors du Rendez-vous du design #2, mardi 15/10, au Palais de Tokyo, en présence des ministres Arnaud Montebourg, Aurélie Filippetti et Fleur Pellerin. 

Article rédigé par Yellow Lab

19 juin 2017

Antoine, lessive pour hommes

Dans la série « portrait d’entrepreneur », nous vous proposons une rencontre avec Jean-Noël Ozouf, l’un des deux fondateurs d’Antoine, que nous avons interviewé.

Messieurs, cet article s’adresse à vous qui ne pouvez plus supporter les odeurs douces et fleuries des lessives de votre chère femme / copine / maman…

Jean-Noël Ozouf et Dominique Gindre, deux copains d’enfance, ont créé pour vous Antoine, la première lessive pour homme qui sent bon le cèdre, le santal, l’ambre et le musc, bref, l’homme !

Ce qui fait le succès d’une marque, c’est un positionnement pertinent par rapport à une cible bien définie, en voilà un bel exemple ! Que ce soit le nom, le parfum, la couleur bleue de la lessive ou même la forme carrée de la bouteille, tous les éléments constituant l’image et l’histoire de la marque sont cohérents afin de délivrer un message clair au consommateur.

« Suite au lancement de la lessive, nos consommateurs nous ont demandé de créer le savon et le parfum » explique Jean-Noël Ozouf. Preuve qu’il y avait un réel besoin dans ce domaine et qu’Antoine a su y répondre de manière pertinente.

Article écrit par Yellow Lab

2 juin 2017

Leetchi, la start-up qui mûrit !

Dans la série « portrait de start-up », voici le cas Leetchi. Article élaboré grâce à plusieurs témoignages de Céline Lazorthes, fondatrice de la marque, et de Benjamin Bianchet, directeur marketing.

Leetchi vous connaissez sûrement, c’est un service de cagnotte gratuite en ligne pour collecter et gérer de l’argent à plusieurs et ainsi organiser un cadeau pour un anniversaire, un pot de départ ou un EVJF par exemple.

Et pourquoi Leetchi cartonne ?

Parce que Leetchi a été le premier à identifier et à répondre de manière simple à un besoin

Leetchi est né d’un constat : c’est très difficile de collecter de l’argent en amont d’un événement. Céline en a fait les frais lorsqu’elle a dû organiser le week-end d’intégration de sa promo et qu’au moment de faire les courses, elle n’avait récupéré que la moitié de la somme. Aucun site n’existait à l’époque, en 2008, donc elle a créé Leetchi. L’utilisation est ultra simple, le parcours client est efficace. Finalement, 98% des clients recommandent Leetchi à leurs amis. « Déjà 1 million d’utilisateurs dans le monde. Et après l’Allemagne, nous venons de lancer l’Espagne et bientôt le UK » précise Benjamin.

Parce que Leetchi parie sur ses forces et innove

Fort de son statut de leader du paiement communautaire en Europe et détenteur d’une licence européenne d’établissement de monnaie électronique, Leetchi a pu ouvrir sa technologie de paiement à des tiers en créant MangoPay, une solution de paiement pensée pour les marketplaces, les plateformes de consommation collaborative et le crowdfunding. Simple à intégrer et peu coûteuse, la solution concurrence notamment celle de PayPal. Joli challenge !

Le groupe Leetchi ne s’est pas arrêté là et a aussi lancé Bankiwi, une tirelire 2.0, qui permet aux adolescents de gérer leur argent de poche et de le dépenser en ligne s’ils le souhaitent – un potentiel énorme, sur un marché encore peu adressé.

Parce que Leetchi sait communiquer

En juin 2011, Leetchi a mené une grande campagne de street marketing à Paris. L’opération, orchestrée par l’agence Havas Worldwide, avait pour concept « il y a toujours une histoire derrière une cagnotte Leetchi ». Ils ont recréé plusieurs évènements qui s’étaient réellement déroulés et pour lesquels une cagnotte Leetchi avait été créée : les 40 ans de Florence, le pot de départ de Babas ou l’EVG de Bateo. Carton plein pour cette campagne détonante, qui a permis au site de générer 40% de croissance et surtout de « positionner Leetchi comme une marque, pas uniquement un site », se réjouit Céline Lazorthes.

Havas Worldwide leur a soufflé une autre bonne idée : changer leur slogan « Leetchi vous simplifie la vie », trop vague, en « Qui s’occupe de la cagnotte ? C’est Leetchi », beaucoup plus impactant. « C’est simple, mais il fait y penser ! » constate Benjamin Bianchet.

Aujourd’hui, Leetchi est passé à la vitesse supérieure, avec des spots publicitaires diffusés sur de grandes chaînes (c’est là qu’on se rend compte que la start-up est devenue grande). La télé s’avère être le moyen de communication le plus rentable pour Leetchi, avec des spots diffusés à différentes heures et sur différentes audiences, mais surtout un tracking efficace des internautes suite à la diffusion du spot.

« Notre différenciation, c’est la qualité de notre service, la notoriété de notre marque et le fait d’être early starter » résume la créatrice de Leetchi. On retrouve le triptyque gagnant que nous identifiions ici : l’identification d’un besoin, la proposition d’un usage pertinent et la force d’une marque.

Sources :

Témoignage de Céline Lazorthes à la conférence AbracadaCom le 4/09/2013

Témoignage de Céline Lazorthes et Benjamin Bianchet aux JPDS le 13/09/2013

http://hellobiz.fr/Interviews/quelques-mots-de-celine-lazorthes-fondatrice-de-leetchi/

http://www.leetchi.com/

http://blog.leetchi.com/

Article rédigé par Yellow Lab

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Yellow.Lab est une agence de stratégie et branding parisienne. Nous sommes des thérapeutes pour les marques et les accompagnons à chaque étape de leur parcours.

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