11 novembre 2016

Les Cafés Costes : le renouveau des brasseries parisiennes

Le Café Marly, le George, le Café Français, le Café Ruc, l'Etienne Marcel, le Café Beaubourg … derrière tous ces grands établissements parisiens se cachent Jean-Louis et Gilbert Costes, deux frères aveyronnais. Leur premier restaurant  voit le jour en 1984 et constitue la première brique d'un véritable empire. Leur concept : transformer les anciennes brasseries plutôt rustiques en un lieu glamour et branché.

Le succès d'un restaurant se joue, pour les Costes, sur la décoration, l'emplacement et la qualité du service. Chacun de leurs établissements possède un décor unique qui doit correspondre à son emplacement. Par exemple, pour le George, situé sur la terrasse du musée Beaubourg, les architectes se sont inspirés du style avant-gardiste et industriel du musée. Pour que chaque café puisse avoir une identité forte et différente des autres, ils investissent énormément en décoration et s'entourent des meilleurs designers et architectes d'intérieur comme Philippe Starck pour le Café Costes ou India Mahdavi pour le Café Français récemment ouvert place de la Bastille.

En voulant se différencier des brasseries parisiennes classiques, les deux frères ont construit des établissements personnalisés  et impressionnants qui attirent une clientèle parisienne et étrangère aisée. Une stratégie marketing et design réussie : le groupe Beaumarly pèse aujourd'hui plus de 70 millions d'euros.

Au-delà des brasseries, les Costes ont su diversifier leurs activités : des hôtels, des compilations de musique, une gamme de plats préparés vendus en grande surface, un parfum d'intérieur et un magazine. Ce luxe à la française s'exporte bien : les Costes ouvrent prochainement une réplique du Café Marly à Abu Dhabi et une réplique du Café Français à Singapour !

Article rédigé par Yellow Lab

28 octobre 2016

« Nous proposons des produits qui ont une histoire »

Dans la série « portrait d’entrepreneurs », nous vous proposons une rencontre avec François Guérin et Maxime Nollet, fondateurs du concept store See You.

See You c’est un concept store à Versailles, qui regroupe les marques les plus cools du moments ! Véritables dénicheurs de pépites, François et Maxime savent mieux que quiconque ce que nous aimerons porter demain.

« See You c’est la boutique qu’il manquait à Versailles. Dans notre ville il y a beaucoup de franchises, mais nous voulions créer une boutique avec un état d’esprit, une image forte et surtout des marques que l’on ne trouve pas partout » explique François. Alors ils vont à la rencontre des créateurs, notamment au Bread and Butter à Berlin ou au Who’s Next à Paris et ils proposent une sélection pointue avec des marques comme Reiko, Olow, Bellerose ou Homecore.

Maxime et François ont 2 crédos pour développer leur concept store :

1. Sélectionner des marques qui les touchent

« Nous proposons des produits qui ont une histoire à raconter et qui se démarquent. Des produits de qualité, Made in France ou Europe, qui vont plaire à nos clients » explique François. Au-delà d’un T-shirt, le client achète une histoire, une vision, une façon de s’exprimer, bref une marque. Plus la marque aura de choses intéressantes à raconter, plus ce sera facile pour le distributeur de la mettre en valeur et de la vendre.

2. Travailler notre propre image de marque

« Les marques que nous vendons sont reines, nous les mettons en lumière. See You passe au second plan dans la communication. Mais nous travaillons tout de même sur notre image pour véhiculer cet esprit sympathique, jeune, cool et original » raconte Maxime. Les deux entrepreneurs organisent régulièrement des apéros dans la boutique et sont très présents sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Instagram).

Amis non Versaillais, rassurez-vous : le e-shop vient d'arriver ! http://www.seeyoustore.com/ Bon shopping 😉

Article rédigé par Yellow Lab

 

8 octobre 2016

« Vous prendrez bien un ver ? » Ou comment Jimini’s séduit le marché de l’apéro !

Dans la série « portraits d’entrepreneurs », nous vous proposons une rencontre avec Clément Scellier, co-fondateur de Jimini’s.

Des criquets pour l’apéro, ça vous dit ? C’est la proposition de la jeune marque Jimini’s créée en 2012 par Clément et Bastien Rabastens, qui fabrique et commercialise des criquets et des molitors assaisonnés à la tomate séchée & poivre, au curry fruité ou encore au sésame & cumin.

Ce n’est pas facile de se positionner sur un marché sans produit de référence.  « Nous sommes entre les chips et la viande de serpent » plaisante Clément ! C’est pourquoi ils ont adopté une démarche marketing rigoureuse et innovante pour séduire leurs clients :

  1. Ils ont commencé par un positionnement clair : « nous ne voulions pas jouer sur l’aspect nutritionnel ou écologique des insectes, mais plutôt sur le côté fun, découverte, qui fonctionne bien avec un moment convivial comme l’apéro. »
  2. A partir de cette proposition de valeur forte, ils ont décliné leur mix marketing : un univers de marque coloré et tendance, un packaging soigné, une distribution sélective et des prix relativement élevés.
  3. Pour la définition de la cible, l’approche marketing traditionnelle (segmentation par âge, sexe, CSP, etc.) n’était pas pertinente car il n’y a aucun historique culturel sur ces produits. Après une étude de marché sur un panel de consommateurs, ils ont pu segmenter leurs clients potentiels par besoin : s’amuser, découvrir, partager… Cette segmentation est devenue la clé de leur storytelling : la marque est représentée par Jim l’aventurier du goût, Michelle la jolie curieuse et Nicolas le trendsetter.

« Trouver notre positionnement n’a pas été simple : voulait-on être perçu comme un produit fashion ? Gastronomique ? Trash ? Quelle est l’histoire la plus convaincante pour que les clients achètent ? ». Aujourd’hui, la marque Jimini’s a une personnalité forte, qui est remarquée par les consommateurs, mais aussi par les distributeurs et par les journalistes. Résultat, ils maîtrisent leur image et la façon dont sont perçus leurs produits, ils sont référencés dans les boutiques qu’ils visaient (notamment La Grande Epicerie de Paris) et les journalistes gastro et mode se pressent à leurs portes.

« Jimini’s, c’est le premier produit insecte marketé, attirant. L’impact de la marque sur les ventes est évident. Quand marketing & design sont associés autour d’un même concept, tout devient possible… Même de faire croustiller l’apéro des français avec nos insectes 😉 » conclut Clément.

En tout cas, chez Osons le Design on a goûté, plusieurs fois même, et figurez-vous que les criquets et les molitors, c’est pas mal du tout !

Article rédigé par Yellow Lab

24 septembre 2016

Avec Mindie, capturez votre vie en musique !

Dans la série « portrait d’entrepreneurs », nous vous proposons une rencontre avec les fondateurs de Mindie, l’application de clips musicaux dont vous ne pourrez plus vous passer !

Mindie, c’est une application mobile qui permet de réaliser des clips vidéo de sept secondes. Choisissez une chanson, capturez la vidéo pendant que la musique se joue, puis partagez votre clip avec vos amis.

Conçue par quatre jeunes Français, Grégoire Henrion, Stanislas Coppin, Clément Raffenoux et Simon Corsin, issus des Beaux Arts et d’EPITECH, cette application est encore peu connue en France mais elle fait déjà des émules dans la Silicon Valley ! Explications

1. Un usage simple et efficace
A l’origine, les quatre garçons, voulait créer Ever, une application d’album photo multimédia collaboratif. « Nous avons travaillé 1 an sur ce projet mais nous avons dû nous rendre à l’évidence : le produit était trop compliqué, les gens ne comprenaient pas ! » confie Grégoire.

Alors ils ont simplifié l’usage avec Mindie, en se concentrant uniquement sur les Music Video. « On a remarqué que les gens adoraient associer images et musique. Mais c’est difficile de créer une bonne vidéo avec son mobile. Là où Vine est très axé humour, Mindie propose de capturer sa vie en musique ».

2. Un produit attractif
« Nous attachons beaucoup d’importance à la perception visuelle de notre produit. C’est pourquoi nous avons voulu une vidéo plein écran, une interface simple et impactante. » explique Clément.

« Nous pensons que la qualité du produit et de son contenu engendre la viralité » précise Stanislas. D’ailleurs les fonds levés seront consacrés à améliorer l’application et non à créer le buzz !

Résultat, des investisseurs prestigieux sont tombés amoureux du produit. Mindie vient de finaliser une levée de fonds de 1,2 million de dollars dans la Silicon Valley, berceau des réseaux sociaux. A terme, pour monétiser l’application, les co-fondateurs envisagent l’introduction de publicités sous forme de posts sponsorisés.

Article rédigé par Yellow Lab

Sources :
Meet up Get the Swag On by TheFamily, le 12/02/14
http://www.journaldunet.com/web-tech/start-up/mindie-levee-de-fonds-0114.shtml
http://frenchweb.fr/bon-app-mindie-le-videosharing-100-musique/129472
http://www.20minutes.fr/high-tech/1273818-20140114-mindie-lapplication-clips-musicaux-francaise-electrise-americains

9 septembre 2016

Le Bon Coin a tout bon !

Dans la série « portrait d’entrepreneurs » nous vous proposons une rencontre avec Olivier Aizac, co-créateur et directeur général du site leboncoin.fr !

Olivier Aizac a été recruté en 2006 par le groupe média suédois Schibsted pour lancer une version française du site de petites annonces Blocket. « Contrairement à d’autres startups je me suis lancé avec 5 millions d’euros en poche. En revanche le point commun c’est que tout était à construire : je n’avais pas de contenu, pas d’audience, pas de bureau, et un informaticien pour m’aider à créer la plateforme ! » raconte Olivier Aizac. Si les millions ont aidé, ce n’est certainement pas la seule explication du succès ! Décryptage

1. Identifier le besoin et proposer un usage
Le Bon Coin, c’est une plateforme de petites annonces généralistes CtoC. On trouve tout sur Le Bon Coin : une lampe, un fragment de météorite ou une babysitter.
« Nous voulions créer une plateforme qui s’adresse au plus grand nombre, avec une interface très simple, ISO9Michu [pour la petite blague] »

Le Bon Coin c’est aujourd’hui 5 millions de visiteurs uniques par jour, un Français sur quatre qui consulte des millions de petites annonces à la recherche d’une bonne affaire !
« On a proposé un service qui a répondu à des attentes ! »

2. Choisir un modèle économique
« Nous sommes arrivé sur un marché où il y avait déjà pas mal de monde : eBay, SeLoger ou PriceMinister entre autres. A l’époque les concurrents faisaient payer l’inscription, ils pouvaient se le permettre, ils avaient des marques fortes ! » explique Olivier Aizac. Alors pour se tailler une part du gâteau, Le Bon Coin se lance en gratuit pour acquérir de l’audience. « Nous comptions à terme faire payer l’inscription comme les autres mais cela n’a pas été nécessaire ! » Le site génère rapidement un grand volume d’annonces et décide de se rémunérer sur la publicité et sur les options payantes de visibilité. « C’était une bonne rupture par rapport au marché et c’est ce qui nous a permis de devenir si populaire ! Ce modèle est en parfaite adéquation avec l’usage que nous proposons ». Stratégie efficace puisque 100 millions de produits sont mis en ligne chaque année.

3. Construire une marque forte
« Impossible de s’appeler Blocket comme le grand frère suédois, il fallait créer une marque locale » explique Olivier Aizac. C’est en repartant des valeurs de l’entreprise et du bénéfice consommateur (proximité, inspire confiance, ouvert à tous, bonne affaire) que Le Bon Coin est né. « Ca ne sonne pas très “nouvelle économie“ plutôt “bistrot du village“ mais ce côté local a très bien marché ». « La notoriété de la marque c’est ce qu’il y a de plus important ! » affirme Olivier Aizac.

En résumé, le conseil d’Olivier Aizac aux entrepreneurs : « Concentrez-vous sur le produit, la marque et la notoriété. Le reste est secondaire. »
#besoin #usage #marque nous en parlions ici http://lecercle.lesechos.fr/entrepreneur/marketing-communication/221172558/croissance-et-pme-osez-immateriel

Propos recueillis lors d’un petit déjeuner à l’incubateur La Poussinade le 23/01/14

Article rédigé par Yellow Lab

13 août 2016

Les designers d’Alife rendent le voyage plus simple

Alife est une marque coréenne d’accessoires de voyages « design ». Design ? Ici, le mot n’est pas pris à la légère. Le but n’est pas de faire de jolis objets pour décorer votre bagage mais de « rendre le voyage plus simple ».

Selon Jordi van Venrooij (responsable commercial et marketing de Stempels & Co, distributeur de la marque Alife en France), « les designers ont pour vocation de résoudre les problématiques que les voyageurs rencontrent au quotidien : comment mettre son bagage à main dans sa valise, comment reconnaître sa valise, etc. »

Les designers coréens, intégrés à la société, commencent par observer les comportements des voyageurs, puis écoutent leurs problèmes, leurs besoins, et enfin cherchent des solutions pour y répondre efficacement.

Au-delà de la création d’objets utiles au quotidien, « le design est un outil pour toucher une nouvelle cible, un nouveau marché » ajoute Jordi van Venrooij. La gamme principale, « Happy Flight », très colorée, s’adresse à une clientèle plutôt jeune, pour des voyages de loisir. La gamme « Departure » a ensuite été développée pour toucher une nouvelle niche, plus masculine, plus mâture et plus business.

Bref, une culture de l’écoute client et une obsession de l’usage qui font le succès de la marque !

Article rédigé par Yellow Lab

5 août 2016

ING Direct invente la banque en ligne !

Gérer son argent en ligne ? Rien de plus normal aujourd’hui. En revanche, quand ING Direct est apparu en France en 2000, l’idée était encore loin d’avoir fait son chemin… Changer les comportements sur un sujet aussi sensible que l’argent, voilà un défi de taille !

Pour convaincre sa cible française – les « jeunes cadres dynamiques » – le groupe néerlandais ING a activé deux leviers :

1. Une offre simple, claire et transparente

On est loin des LEP, LDD ou autres OPCVM. Chez ING on parle d’argent sans détour, avec des mots que tout le monde comprend. Cette simplicité se traduit également dans les outils de gestion mis à disposition des clients. L’ergonomie et l’intuitivité du site, des applications mobiles et des applications tablettes sont devenues la marque de fabrique d’ING Direct. Pourquoi avoir besoin d’un conseiller, quand c’est si simple et si rapide de faire l’opération soi-même en ligne ?

2. Une marque forte et décalée

ING Direct a choisi de prendre le contrepied de ce qui se fait sur le marché bancaire. On abandonne le ton institutionnel pour une communication décalée, dynamique et une couleur signature forte – le orange. Le but est de marquer les esprits, et ça marche ! La marque ING jouit d’une grande notoriété et d’une image très positive au sein de la population, à l’heure où les banques n’ont généralement pas bonne presse. Grâce à cette simplicité, à cette accessibilité, ils ont su créer une grande proximité avec leurs clients. Ils ont même créé les « ING cafés » à Paris et à Lyon, où l’idée est simplement d’échanger avec des conseillers clientèles dans une ambiance détendue et informelle.

Un produit de qualité, une marque forte, une communication cohérente online et offline, voilà la recette simple et efficace appliquée par ING Direct et qui lui vaut aujourd’hui le succès qu’on lui connaît (880 000 clients, 10 milliards d’euros d‘épargne en France en 2013) !

Article rédigé par Yellow Lab

10 juillet 2016

Nouveau look pour une nouvelle vie !

Dans la série « portraits d’entrepreneurs », nous vous proposons une rencontre avec Sébastien Specht, co-fondateur de la marque de boissons Borderline.

Borderline, c’est une marque de jus de fruits 100% naturels qui réveille les linéaires ! Borderline séduit vos papilles avec son Dandy des bas-fonds, poire-rhubarbe-cannelle et autre Cougar Puritaine, mangue-citron vert-verveine.

Quand la marque se lance en 2010 dans l’univers ultra concurrentiel des boissons grands publics, elle doit se faire remarquer par le consommateur ! Le packaging, premier vecteur de communication en grande distribution, revêt donc une importance capitale.

Le hic ? Le premier packaging, créé en 2010, ne faisait pas complètement l’affaire selon l’équipe Borderline. Il était très apprécié des consommateurs qui connaissaient le produit mais pour les autres, 2 problèmes :

1. La bouteille était entièrement recouverte d’un sleeve opaque qui laissait à peine voir le produit. Résultat, les consommateurs ne savaient pas bien à quoi s’attendre et il y avait une certaine défiance vis-à-vis du produit.

2. Le sleeve était plutôt sombre et les néons des supermarchés faisaient des reflets, ce qui rendait le produit difficilement visible en rayon.

L’équipe Borderline a donc décidé de retravailler son packaging début 2013.

Changement de cap : une étiquette moins imposante pour laisser le produit plus visible (et au passage, réduire le coût des étiquettes) et une identité visuelle plus fraîche, plus colorée et plus « grand public » donc mieux adaptée à leur cible (quand la première identité visuelle était jugée plus « branchée »).

Les résultats sont immédiats : une meilleure visibilité et une meilleure perception du produit. Les retours des consommateurs comme des distributeurs sont excellents ! « L’investissement de 15.000€ nécessaire à la réalisation de ce nouveau packaging (frais d’agence et frais fixes liés à la production des étiquettes) devrait être rentabilisé en moins de 6 mois » estime Sébastien.

Il conclut en résumant leur démarche : « sur des produits hyper concurrentiels, il faut apporter des valeurs différentes par le design, c’est ce qui va séduire le consommateur et faire la différence ! »

/AVANT/

/APRES/

Article rédigé par Yellow Lab

1 juillet 2016

Simalti : prendre de la hauteur grâce à l’innovation

Dans la série « portrait d’entrepreneurs », nous vous proposons le témoignage de Joséphine Boulinguez, fondatrice de Simalti. 

Simalti c’est un concept révolutionnaire de bien-être et de performance physique : pendant 50 minutes, allongé dans un fauteuil et placé dans une ambiance musicale relaxante, le client respire un air progressivement appauvri en oxygène (comme si, en moins d’une heure, il passait d’une altitude de 2000 à 5000 mètres) afin d’entraîner son corps « à être plus performant dans sa manière d’utiliser l’oxygène » !

Autrefois réservé aux sportifs de haut niveau, le concept s’adresse aujourd’hui à tous : « Les sportifs ne représentent que 45 % de notre clientèle, commente Joséphine ; 10 % sont des gens qui s’habituent aux conditions réelles en vue d’un voyage en altitude ; les 45 % restants recherchent la qualité de vie et le bien-être. Dans un futur proche, ce troisième segment risque de regrouper 60 % de la clientèle totale. » D’un segment à l’autre, le discours ne se focalise pas sur les mêmes points : capacités respiratoires accrues et performance pour les deux premiers segments ; bien-être, sommeil de meilleure qualité et plus grande gestion du stress, pour le troisième.

Mais comment cibler des publics très différents sans pour autant altérer la cohérence de la marque ? Grâce à une proposition de valeur forte et identique pour toutes les cibles : « Pour vivre mieux, respirez mieux » !

Le concept semble promis à un bel avenir : aujourd’hui 25 % des personnes qui font l’essai d’une séance deviennent des clients réguliers, un taux particulièrement élevé qui prouve que Simalti répond à une vraie attente. Forte de ses premiers succès, Joséphine envisage de développer sa marque grâce aux franchises à raison de deux ouvertures par an, dès 2014.

La marque doit se doter d’un univers et d’une identité visuelle forte, capables d’incarner et de faire connaître le concept Simalti (aménagement des boutiques, site web, design des appareils). Le succès d’une marque repose sur un trio gagnant : innovation, qualité du produit (ou du service) et identité forte !

Source : www.simalti.com et interview de Joséphine Boulinguez par Yellow Lab

17 juin 2016

Concept, design, marque : le trio gagnant d’Apto !

Dans la série « portrait d’entrepreneurs », nous vous proposons une rencontre avec Victor Barbazanges, l’un des trois fondateurs de la marque de sacs modulables Apto.

Comment se faire repérer lorsqu’on lance une collection de sacs ? Comment devenir LA marque dont tout le monde parle ? Les jeunes créateurs d’Apto semblent avoir trouvé le bon mix : un concept innovant, un design léché et un univers de marque unique !

Apto, c’est d’abord un concept ingénieux : chaque sac est composé de modules interchangeables assemblés les uns aux autres grâce à un système de vis et de zips. Ainsi, le sac s’adapte aux besoins et aux circonstances en temps réel : pochette ordinateur, porte-documents, besace postier, bagage 48h, en bleu, en rouge, en gris, on passe de l’un à l’autre en un tour de main !

Apto, c’est également un style : sobre, géométrique et élégant, qui privilégie les matériaux nobles (cuir pleine fleur, toile de coton et métal finition bronze antique). Un style intemporel, un brin rétro, universel, et pourtant personnalisable à l’infini. « On souhaite proposer un sac utile et élégant pour des consommateurs du monde entier ! » affirme Victor.

Mais avoir un bon produit ne suffit pas, un univers de marque fort est capital pour séduire clients et distributeurs ! L’univers de marque, c’est justement ce qui a ouvert à Apto les portes du fameux salon « Première Classe » - le Graal des jeunes marques d’accessoires parisiennes car elles y rencontrent des distributeurs du monde entier. « La directrice du salon a adoré notre concept mais nous a choisi pour ‘Première Classe’ parce que nous avions un vrai univers de marque autour de nos produits » explique Victor. Pour leur première collection, les 3 fondateurs s’inspirent en effet du Bauhaus. Ce courant architectural des années 1920 reflète parfaitement l’esprit du produit : « géométrie, minimalisme, mélange de matériaux bruts et alliance entre l’élégance et la technique du fait de notre concept modulable». La référence au Bauhaus se décline à travers la devise « Build your life », le logo (un cercle noir, des formes géométriques) et même le nom de la première collection, Walter, baptisée ainsi en hommage à Walter Gropius, fondateur du mouvement.

« Aujourd’hui, conclut Victor, il y a tellement de marques de sacs, de boutiques, de sites internet, en bref tellement de choix, qu’il faut absolument se démarquer, et ce de manière intelligente. Et c’est justement le design et l’univers de la marque, qui constituent les meilleurs moyens d’attirer l’œil du consommateur ! »

Article rédigé par Yellow Lab

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Yellow.Lab est une agence de stratégie et branding parisienne. Nous sommes des thérapeutes pour les marques et les accompagnons à chaque étape de leur parcours.

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