11 février 2017

Comment mettre le talent des grands chefs… en bocaux ?

Quelle bonne idée d’associer de grands chefs à une restauration rapide de grande qualité, tout en restant bon marché !

C’est l’idée des frères Ferniot, créateurs de BOCO. Aujourd’hui, BOCO, ce sont 3 restaurants dans Paris, 9 grands chefs appartenant à « La bande à BOCO » - Anne-Sophie Pic et Christophe Michalak entre autres - et un menu du jour à moins de 15€. Le concept a de quoi séduire, et les avis sont unanimes.

Pourtant ce n’est pas cette simple bonne idée qui a fait le succès de BOCO… tout l’enjeu a été de la mettre en œuvre de manière intelligente et sans fausse note !

- Un réseau de chefs prestigieux - Vincent Ferniot était critique gastronomique

- Des emplacements de restaurants stratégiques - Saint-Lazare, Opéra, Cour Saint-Emilion

- Des ingrédients bio de qualité

- Et surtout un concept cohérent, des plats à la décoration des restaurants, en passant par la façon même de s’adresser à leurs consommateurs

Dans leurs menus, leur site internet, leur communication, ils ont adopté un ton simple, qui rend la grande cuisine accessible à tous et qui donne l’impression de déjeuner chez de bons copains cuisiniers plutôt que dans un 3 étoiles guindé.

Ils ont également transcrit cette atmosphère chaleureuse dans le design de leur restaurant : la décoration est en bois clair, les menus sont écrits sur des ardoises noires, les plats sont servis dans des bocaux en verre… Mais le plus intéressant est qu’ils ont réussi à garder les codes de la restauration rapide (self-service de plats, chacun s’installe où il veut avec son plateau), tout en donnant ce petit supplément d’âme qui fait que l’on s’y sent bien.

Le résultat  de cette démarche marketing et design ? Une offre très lisible, dont les forces sont clairement mises en valeur par un récit de marque réfléchi et pertinent et une expérience de marque globale qui a de quoi attirer les gourmets de tout poil !

3 février 2017

Le groupe PPR change de nom et devient Kering*.

Un changement de nom (ou une création de nom), cela ne se décide pas à la légère. Il faut analyser qui vous êtes, ce que vous faites, votre territoire de marque, vos valeurs, votre promesse, etc. Ensuite, il faut être en mesure de trouver un nom qui porte ce récit de marque et qui inspire vos clients. Un exercice périlleux: c'est l’art de la communication et du marketing…

Extrait du site internet Kering.com

« Kering se prononce « caring » et s’interprète comme tel.
 Plus qu’un changement de périmètre ou d’activité, ce  nouveau nom symbolise la manière unique dont nous prenons soin de nos marques, de nos collaborateurs, de nos clients, de nos parties-prenantes et de l’environnement.
Ce changement de nom est également l’occasion pour le Groupe de réaffirmer sa dimension internationale tout en faisant référence à ses origines françaises, bretonnes plus précisément. En breton, ker signifie « foyer » et « lieu de vie ». Kering, c’est en fait la maison de famille qui réunit nos marques et nos collaborateurs.

Notre nouvel emblème est une chouette, symbole de la sagesse.
 Elle représente le côté visionnaire du Groupe, notre capacité à anticiper les tendances et à déceler les potentiels. Discrète et protectrice, elle est un puissant symbole pour une entreprise qui accompagne et nourrit ses marques et ses collaborateurs.

Cette  nouvelle identité traduit la transformation de notre entreprise, engagée il y a plusieurs années déjà. Désormais, Kering est un Groupe intégré et cohérent, de dimension internationale. »

*PPR deviendra Kering sous réserve de l’approbation de l’Assemblée générale du 18 juin 2013.

22 janvier 2017

Un positionnement unique + un packaging pop = une différenciation efficace

Le marché des thés premium est dominé par des marques aux univers très sobres – du noir, du doré, des références au luxe. C’était vrai jusqu’à ce qu’une marque alors peu connue, Kusmi Tea, vienne bouleverser les codes établis. La marque a plus d’un siècle d’existence mais elle a été rachetée au milieu des années 2000 par un entrepreneur, Sylvain Orebi, ayant un objectif en tête: séduire une nouvelle cible au fort potentiel, les femmes jeunes et urbaines.

Sylvain Orebi a donc modernisé le packaging existant pour lui donner un look pop, ultra coloré et très tendance, adapté au goût de la cible choisie. Sa stratégie: “attirer les consommatrices par l'écrin et les retenir par le goût”. Un positionnement unique et un packaging différenciant ont permis à la marque de multiplier son chiffre d’affaires par 13 en seulement 5 ans et de devenir une référence sur le marché, en France et dans le monde entier.

www.kusmitea.com

12 janvier 2017

Beau & bon

Ouvrir un restaurant Italien, rien de plus banal, il y en a des milliers. Alors comment tirer son épingle du jeu ?

C’est en créant une véritable marque, avec une personnalité unique, que Fuxia, une jeune chaîne de restaurants créée en 2000, a réussi à se différencier.

Des restaurants beaux et chaleureux, un aménagement de l’espace judicieux, des meubles modernes (exit la nappe rouge et la fleur en plastique), une ambiance décontractée, des prix abordables, une carte bien garnie et savoureuse et toujours le meilleur emplacement en centre ville, voilà la combinaison gagnante.

Avec 21,5 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2011 et 11 restaurants en propre à Paris et en région, cette success story montre que le design et l’image sont à soigner autant que l’assiette.

www.fuxia.fr

5 janvier 2017

L’habit fait le moine !

Cépage, millésime, notes, profil… De nombreux paramètres entrent en jeu pour juger de la qualité d’un vin. Pourtant, dans la majorité des cas, ce ne sont pas ces critères qui vont être les plus déterminants dans l’achat de vin.

Un viticulteur de Provence a fait le test sur ses propres produits. Il a fait goûter à l’aveugle son vin et quelques uns de ses concurrents et il en est presque à chaque fois ressorti comme le meilleur. En revanche, lorsqu’il a simulé un rayon de boutique, ses concurrents étaient systéma-tiquement choisis avant lui.

Un test simple qui prouve que l’apparence du produit, son étiquette, ne doivent jamais être négligés. Il ne s’agit pas de mettre des couleurs criardes pour attirer l’œil du consommateur peu averti, mais de refléter visuellement la personnalité du vin. Le consommateur, selon qu’il recherche de la sophistication, de la fraicheur ou de la force, ne va pas être sensible aux mêmes codes, il faut donc s’assurer que les bons signaux sont donnés sur la bouteille afin de capter la clientèle visée.

28 décembre 2016

Faire de la confiture un produit haut de gamme, ça marche !

La Chambre aux Confitures c’est le temple de la gourmandise : une épicerie fine dédiée uniquement à la confiture, avec plus de 100 parfums, du très classique Fraise ou Abricot, au plus insolite Ananas/Coco/Citron Vert. Cette jeune marque créée en 2011 compte déjà 4 points de vente et un e-shop.

Ancienne responsable marketing chez L’Oréal et Estée Lauder, Lise Bienaimé s’est lancée dans l’entrepreneuriat avec l’idée de faire de la confiture un produit haut de gamme, gastronomique, “qui devient un cadeau que l’on peut apporter à un dîner au même titre qu’une bouteille de vin ou qu’un bouquet de fleurs”. Pari gagné grâce à un positionnement original et à une marque très travaillée :

- Un packaging qualitatif : des bocaux transparents, une étiquette discrète avec des graphismes féminins et subtils, qui laisse voir la couleur et la texture des confitures

- Des boutiques chaleureuses et accueillantes : un univers de bois clair et des murs recouverts de pots de confitures, c’est chic et gourmand

- Une histoire forte : celle de son grand-père, épicier de la rue Saint-Honoré, qui lui a transmis le goût des confitures maison

- Une promesse : des confitures gourmandes de qualité, et ce qu’il faut de sucre pour laisser toute la place aux arômes des fruits

- Un blog : rempli de recettes alléchantes pour faire vivre la marque

La Chambre aux Confitures a déjà tapé dans l’œil des investisseurs et des clients : 15 000 pots sont écoulés chaque mois !

Article rédigé par Yellow Lab

16 décembre 2016

Bobbies et son univers décalé

Le marché des mocassins était déjà bien remplis : Fairmount, Tod’s, Manfield… mais Antoine Bolze et Alexis Maugey n’y trouvaient pas leur compte. Pour ces deux jeunes parisiens les mocassins étaient trop classiques, trop chers et un peu trop ternes. Ils ont donc décidé en 2010 de créer une marque qui leur ressemblerait plus : Bobbies, des mocassins à picots revisités et colorés.

Ils se sont alors positionnés sur un marché inexploité : les jeunes qui, comme eux, aiment s’habiller, avec un style classique mais avec une touche d’originalité. Ainsi l’indémodable mocassin se pare de couleurs vert pomme, bleu, orange… Le prix choisis reste, pour la plupart des modèles, autour de 100 euros ce qui s’accorde avec leur cible. L’esprit dandy, décontracté, fun et estival (n’oublions pas que le mocassin est essentiellement une chaussure d’été) est traduit par le logo : un pélican au nom sympathique de Jean Bobby. Animal vivant dans les tropiques, il apporte un côté décalé mais aussi élégant à la marque. 4 chansons ont été écrites à sa gloire, à travers lesquelles on découvre sa vie de parisien. Le nom des produits reste complètement dans l’esprit « le bedonnant » « le charmeur » « l’amoureuse » « l’insouciante » … et les mocassins sont « happy ».

Au-delà du produit, original et fun, les créateurs de Bobbies ont su créer un véritable univers de marque, qui se décline de l’identité visuelle au nom des produits, en passant par les photos et l’histoire de Jean Bobby, relayée sur les réseaux sociaux. Cet univers cohérent et porteur a su séduire leur cible, parfaitement identifiée, et créer l’engouement autour des chaussures, à Paris et ailleurs. En juin Jean Bobby s’envole à Londres pour l’ouverture d’un pop-up store. Nul doute qu’il saura séduire les dandies british !

Article rédigé par Yellow Lab

7 décembre 2016

Pink Lady : Tellement plus qu’une pomme ?

Tellement plus qu’une pomme! C’est le slogan de la pomme Pink Lady depuis son introduction sur le marché européen dans les années 1990. D’un point de vue marketing on s’est demandé en quoi cette pomme était « plus » que les autres.

1.La qualité du produit

Une pomme du label Pink Lady ça n’est pas n’importe quelle pomme ! De variété Cripps Pink, elle doit satisfaire des critères de taille, couleur et goût pour pouvoir posséder le fameux label. En moyenne sur un verger Cripps Pink seulement 65% des pommes deviennent des Pink Lady. La marque tient à ce que son produit rentre dans un standard esthétique et gustatif pour que le consommateur puisse la reconnaître et qu’elle lui plaise

2. Un univers différent  

Pink Lady c’est une des rares marques déposées de pommes et, en tant que marque, elle s’est créée un univers bien à elle. La couleur rosée de la pomme et le cœur comme logo ont fait d’elle la pomme de l’amour. Ainsi on lui associe le monde de la séduction, du glamour et de la féminité, un monde tout rose qui contraste avec celui du bien-être et de la santé généralement utilisé pour les pommes.

Cet univers se décline partout, aussi bien avec le packaging, ils ont réussi à imposer aux distributeurs leurs cageots roses, les étiquettes sont roses… que sur le site (rose lui aussi) où on peut retrouver des recettes de cuisines, des idées de cadeaux et un blog qui retrace l’actualité des « amoureux du rose ». Cette explosion de rose c’est la signature Pink Lady.

3.Une communication appuyée

La communication est essentielle au développement de Pink Lady. Pour le moment c’est la seule marque de pommes qui utilise les médias et en particulier la télévision avec ses propres publicités et en sponsorisant des émissions telles que « qui sera le prochain grand pâtissier » en France ou « Desperate Housewives » en Belgique. Ses plans de communications sont différents selon les pays. Elle y dépense 4% de son budget total. Cette communication lui permet d’atteindre sa cible principale, les femmes de 25 à 55 ans, et d’être présente dans l’esprit de nombreux consommateurs.

Ainsi Pink Lady est plus qu’une simple pomme car cette pomme « haut de gamme » introduit le consommateur à un univers. Elle utilise la stratégie marketing pour se différencier de ses concurrentes et gagner ainsi des parts de marchés. En effet malgré un prix supérieur, les ventes mondiales de Pink Lady augmentent au fil des années, + 35% pour 2013.

Article rédigé par Yellow Lab

28 novembre 2016

Flayr ou comment tirer parti des grandes tendances du e-commerce

Flayr est le site de discovery shopping made in France. C'est du lèche vitrine 2.0 : de nouveaux créateurs, les dernières tendances et des milliers d'articles qui font craquer !

Olivier Cotinat, Nicolas Baudran et  Jérôme Pellegrin n'en sont pas à leurs débuts. Ils ont commencé dès 2010 avec une version beta, Bazando, et pendant 3 ans ils n'ont eu de cesse de faire évoluer leur site en fonction des retours des utilisateurs. Cette méthode de design thinking place l'utilisateur au cœur de l'innovation pour trouver le juste équilibre entre désirabilité, viabilité et faisabilité du projet. Résultat avec Flayr, ils ont réussi à tirer parti de 3 grandes tendances du e-commerce :

1 – La personnalisation

Flayr, c'est votre personal shopper virtuel ! Vous remplissez votre profil, vous indiquez vos marques préférées et un algorithme se charge d'analyser votre navigation afin de vous proposer une sélection de produits parmi les 100 millions de références présentes sur le site.

2 – L'agrégation

Plus besoin de faire tous les sites possibles pour trouver le bon plan ou la dernière tendance. Tout est regroupé au même endroit : une partie découverte pour les nouveaux créateurs et les dernières tendances et une partie deals pour toutes les promotions sur internet. Plus de 8 000 marques sont déjà partenaires dont Monshowroom, Sandro, Fnac.com ou Maison du Monde et le site recense plus de 20 000 deals par jour.

3 – La création d'une communauté

Flayr est parti du constat que plus de 25 % des acheteurs en ligne utilisent les réseaux sociaux pour s'inspirer ou partager leurs achats. Donc comme sur Pinterest, vous pouvez sélectionner des coups de cœurs visibles par vos followers, et vos amis peuvent vous recommander des produits. Le réseau compte déjà plus de 800 000 membres actifs en Europe et aux Etats-Unis.

 

Une stratégie marketing et design déjà couronnée de succès avec une levée de fonds de 5 millions d'euros finalisée en 2013 et une application mobile disponible sur Iphone et sur Android. Nous leur souhaitons de continuer sur cette belle lancée !

Article rédigé par Yellow Lab

18 novembre 2016

Vintage mais pas ringard ! Avec milh, la mercerie prend un coup de jeune

Donner un coup de jeune à une activité tombée dans les oubliettes de la mode ? Voilà le défi qu’Amélie et Charline, deux jeunes créatrices, ont décidé de relever, en s’attaquant à la mercerie.

Et c’est ainsi que Milh a « ouvert ses portes » sur Internet, au printemps 2013, avec l’ambition d’être la première mercerie à s’adresser à une clientèle jeune et urbaine, qui ne fréquente pas beaucoup les merceries traditionnelles, mais qui constitue un véritable marché grâce à la vogue du « do it yourself ».

« Faites-le vous-même, personnalisez vos vêtements, créez vos accessoires. » Milh n’est pas une simple boutique en ligne, c’est une « mercerie créative » où les internautes peuvent trouver des idées déco, mode et accessoires et des créations originales à réaliser soi-même grâce à des tutoriels.

Millh navigue entre vintage et modernité. Le côté vintage, résolument assumé, se décline dans le nom (Milh signifie « Make it like Huguette ») comme dans l’esthétique épurée du site, façon « art déco », ou dans les motifs des tissus et des laines. Une manière de jouer avec la vision un peu « grand-mère » que les jeunes générations ont souvent de la couture et du tricot.

L’expérience client est au contraire très en phase avec le mode de vie nomade et connecté de la cible visée: facilité de navigation et gain de temps sont les valeurs clefs du site. L’offre est large et variée, mais suffisamment claire pour ne pas s’y perdre.

La mercerie pourrait bien servir d’exemple aux autres commerces que nos grand-mères fréquentaient. Quel sera le prochain à faire l’objet d’un relooking ? Parions sur la quincaillerie ! D’ailleurs, Milh a déjà son petit rayon quincaillerie 😉

http://milh-diy.com/

Article rédigé par Yellow Lab

 

À propos
Yellow.Lab est une agence de stratégie et branding parisienne. Nous sommes des thérapeutes pour les marques et les accompagnons à chaque étape de leur parcours.

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