27 mai 2017

Paris New York, le bon mix !

Dans la série « ils font appel au design et ils cartonnent ! », nous vous proposons une rencontre avec Graffi Rathamohan, co-fondatrice du restaurant Paris New York.

Paris New York, ou PNY pour les intimes, c’est un restaurant de burger situé au 50 rue du Faubourg Saint-Denis. Et depuis l’ouverture en décembre 2012, le restaurant ne désemplit pas ! Quelles sont les raisons de ce succès ?

Des produits de qualité

Paris New York ne lésine pas sur la qualité. Le pain est livré tous les matins, la viande vient du boucher Le Ponclet, un boucher qui fournit aussi plusieurs chefs étoilés, elle est hachée minute et cuite à la flamme, le cheddar a été sélectionné en Angleterre et les frites allumettes sont faites maison. Du très très bon, ce qui fait que les blogs de fooding le recommandent et que les clients en redemandent. « C’est un de nos défis : bien communiquer sur cette qualité, car c’est ce qui fait notre réputation » explique Graffi.

Le bon emplacement

« Nous avons sillonné les rues de Paris pendant plusieurs semaines pour trouver le meilleur endroit. Un lieu que nous pourrions ouvrir 7 jours sur 7, midi et soir » raconte Graffi. Le burger haut de gamme a beau être à la mode, il ne faut pas compter là-dessus pour remplir son restaurant. L’emplacement reste stratégique.

200 clients par jour, pari gagné ! Et après moins d’un an, l’équipe part déjà en quête d’un nouveau local.

Une marque dont on se souvient

La devanture est celle d’un vieux cinéma américain, le sol est recouvert de carreaux de ciment très parisiens et au plafond les ampoules scintillent comme à Broadway. « Nous avons investi 2.300€ par mètre carré pour les travaux et la décoration, parce que c’est super important » explique Graffi. Un vrai budget mais qui a clairement permis de positionner Paris New York comme une marque forte. « Le graphiste et l’architecte ont fait partie des personnes qui ont permis qu’il y ait du monde ! »

Et si tout cela n’est pas suffisant pour vous convaincre d’aller y faire un tour, ci-dessous quelques photos auxquelles vous ne pourrez pas résister…

 

11 mai 2017

See Concept : une start-up clairvoyante !

Dans la série « ils font appel au design et ils cartonnent ! », nous vous proposons une rencontre avec Charles Brun, l’un des trois fondateurs de See Concept, que nous avons interviewé.

See Concept, qu’est-ce que c’est ? Une jeune entreprise créée en 2010, qui conçoit et commercialise des lunettes de vue pour presbytes, avec leur quatre premiers produits : See’Up, See Home, See Magnet et Let Me See.

« Dès le début le design a joué un rôle fondamental », commente Charles. Que ce soit pour concevoir le produit, créer l’univers de marque ou innover, « sans design, la marque n’est rien » !

Tout commence avec See’Up, ce face-à-main imaginé par Quentin Couturier, un des trois fondateurs, et dessiné par sa sœur architecte. « On a beaucoup fait évoluer l’idée de départ en fonction des retours obtenus ». En fait, See’Up est né de trois convictions :

« Les plus de 40 ans passent leur temps à chercher leurs lunettes de lecture et 100% de la population est ou sera concernée par la presbytie, c’est universel, d’ailleurs, nos lunettes sont conçues pour s’adapter à toutes les formes de visages »

« On a voulu proposer un nouvel usage : la lunette à partager, disponible au guichet »

« On voulait arriver à quelque chose de joli, à la fois rétro et moderne, quelque chose de typiquement français »

Les lunettes, objet strictement personnel dans une approche traditionnelle, deviennent donc un objet de partage. Mais est-il facile de changer des usages bien ancrés ? Charles se souvient avec une pointe d’amusement que « beaucoup de gens, au début, pensaient que c’était un stylo et demandaient mais comment il fonctionne ce stylo ? ». Il y a donc eu un gros travail de pédagogie à mener : briefer les agents préposés aux guichets, rédiger des panneaux explicatifs, autant de tâches qui se sont révélées indispensable au succès de la marque.

Après ce premier succès, l’innovation se poursuit : See Concept lance la gamme See Magnet, des lunettes équipées d’un aimant qui se fixent sur le frigo. Fini l’éternel problème des lunettes qu’on ne retrouve plus !

Puis See Concept est revenu aux lunettes plus « traditionnelles », mais là encore, avec l’objectif d’y mettre de la nouveauté, en révolutionnant l’expérience quotidienne des lunettes. L’ambition de See Concept est d’être au monde de l’optique ce que Swatch est à la montre. Pourquoi ? Parce que « Swatch a été le premier à faire des montres pas chères mais sympa et très colorées. On change de Swatch en fonction de son humeur, de sa tenue. » Et Charles d’ajouter : « Nous aussi, on veut que tu changes de lunettes comme tu changes d’humeur ou de tenue. »

Swatch n’est pas le seul modèle d’ailleurs ; ainsi que l’explique Charles, « on a pris comme référence Swatch d’un côté, et Apple de l’autre. » Si Swatch a influencé le scénario d’usage, Apple a servi d’exemple pour l’emballage et la qualité : en effet l’emballage en carton 1000g, à l’esthétique sobre et élégante affiche une ressemblance certaine avec celui de l’IPhone. Et à l’intérieur de la boîte, la présentation est également très soignée : les lunettes sont délicatement placées dans une pochette de feutre gris. Tout cela pour susciter chez les clients le fameux « effet Wouaouh » qui a fait la célébrité d’Apple.

La qualité très poussée de l’emballage n’empêche pas une certaine dose d’humour, bien en rapport avec l’esthétique assez « pop » et décalée de See Concept : « presbyte forever », « la vue en rose », « I can see clearly now »…

Innover n’est donc pas un long fleuve tranquille. Mais pour See Concept, le jeu en a valu la chandelle. Fondée en 2010, l’entreprise affiche en 2012 un chiffre d’affaires de 400 000 € dont 30 % à l’export. La leçon que Charles tire de ce succès ? « Pour faire un bon produit, il faut de la qualité et du design ! ». Un mot pour les entreprises qui hésitent encore à faire appel au design ? « Allez-y à fond ! Car sans design, ce n’est pas possible d’être une marque forte ! »

4 mai 2017

Boulangerie Paul : success-story à la française !

Première boulangerie française, 500 boutiques à travers le monde, 10 000 collaborateurs, Paul est une véritable success-story à la française.

En 1972, la boulangerie connait un tournant majeur lorsque le petit-fils du fondateur reprend l’entreprise familiale créée en 1889. Très vite, il comprend que l’histoire familiale de la marque et ses valeurs font la force de l’enseigne. Le défi est lancé : défendre l’art de vivre à la française, en faisant du bon pain.

Le positionnement est alors bien défini : des produits haut de gamme et un retour aux saveurs d’antan. L’identité visuelle couleur crème et noire et sa tagline « maison de qualité depuis 1889 », les gravures anciennes, le mobilier en bois, les fournils à la vue des clients, le personnel en tablier, l’odeur de pain chaud, tout est mis en place pour conférer à la marque une image authentique, qualitative et sécurisante. Le client a l’impression que la boulangerie a toujours existé.

Au cours des années 2000, l’enseigne joue un véritable coup de poker pour davantage se différencier : installer des points de vente là où ses concurrents ne sont pas présents (gares, aéroports, aires d’autoroute). Pari osé mais carton plein pour la marque, qui augmente encore ses parts de marché !

En parallèle, l’enseigne commence à s’exporter. A l’étranger, la marque adapte le moins possible son offre aux marchés locaux afin de conserver son identité de marque et sa réputation de boulangerie française. En 2012, les boulangeries Paul étaient présentes dans 8 nouveaux pays.

Sources :

http://www.youtube.com/watch?v=vpTDQrsx1bE

Paul, la petite boulangerie familiale devenue grande, les Echos de la franchise

Le fabuleux destin de Paul le boulanger, l’Entreprise

25 avril 2017

Commerçants et designers : un duo gagnant !

En 2010, une enquête a été menée auprès de 231 commerçants ayant fait appel à des designers pour créer ou améliorer un espace de vente. Le résultat de cette étude a été sans appel. L’innovation dans les espaces de vente est une opération fructueuse !

Les commerçants n’ont pas recours au design par hasard. L’étude a montré qu’ils font appel au design à deux occasions : 50% d’entre eux investissent lors de l’ouverture d’un commerce tandis que l’autre moitié investit lors de la rénovation ou de l’agrandissement d’un point de vente existant.

Les attentes des commerçants sont claires. 65% souhaitent créer une image de marque forte et pensent que les répercussions de la collaboration seront immédiates et positives sur le profil de la clientèle.  Ils sont par ailleurs 52% à penser que faire appel à un designer va augmenter le nombre de clients tandis que 51% pensent que cela va influer sur la communication de la marque. Les autres objectifs du design sont l’amélioration de la compétitivité, l’innovation ou la différenciation.

Et les résultats sont bien là. 97% des commerçants ayant fait appel à un designer pensent que cet investissement a eu un impact positif sur leur activité. 73% ont même constaté une hausse de leur chiffre d’affaires, dont 45% une hausse de plus de 20% !

Et la combinaison gagnante ne fait que commencer : 88% sont prêts à refaire appel à un professionnel du design pour la rénovation ou la création d’un nouveau point de vente !

Quelques exemples où l’innovation de l’espace de vente a fait toute la différence :

Le laboratoire d’optique Visionnaires

La boulangerie Dias

Le caviste Louis M by Roland Drieux

Le concept store Royal Racer

12 avril 2017

Optez pour Adopte !

« Série spéciale carotte », « offre spéciale ours délicatement doux », « arrivage massif de geek »… Drôle, anti-conventionnel, déculpabilisant et décontracté, le site Adopte un mec se positionne à contre-courant de l’univers des sites de rencontre traditionnels et se fait une place face au géant Meetic.

Créé en 2008 et gratuit pour les filles, le concept est simple : inverser les rôles pour donner le pouvoir aux filles dans le processus de séduction. Filles ou garçons, tous sont séduits par ce positionnement transgressif et branché. Offres spéciales du jour, toy-boys consultables sur catalogue, panier pour faire sa sélection… le second degré poussé à l’extrême fait rire.

Le graphisme, le ton, la communication, le webdesign, tout fait comprendre qu’il s’agit d’humour et rend la rencontre décomplexée. On ne vient pas chercher le grand amour à tout prix mais avant tout jouer le jeu du supermarché des hommes, tels des produits de grande consommation.

Les campagnes publicitaires lancées en 2012 jouent avec le côté décalé et humoristique du site et ont permis d’asseoir le succès de la marque. La vidéo d’un couple amoureux, heureux de s’être rencontré grâce au site ? Non, loin de là ! Dans les publicités, pas de couple, et encore moins de romantisme. La côte des mecs en bourse ou la vraie-fausse boutique qui expose des hommes en vitrine : voilà des buzz réussis. Depuis que le site a commencé à diffuser ses publicités, la marque a gagné près de 2 millions d’inscrits !

Fort d'une vraie expertise produit, le site compte aujourd’hui près de 6 millions de membres inscrits, une croissance de +237% entre mi-2011 et mi-2012 et un chiffre d’affaires proche des 15 millions d’euros en 2012. Mais, au-delà des chiffres, c’est peut-être la trentaine de témoignages de remerciements reçus chaque jour, pour mariage ou bébé, qui démontre le succès du concept.

Et la recette Adopte un mec peut aussi vous servir pour cartonner : trouver un positionnement original et décalé sur votre marché, rusez, étonnez, créez une marque forte, ne lésinez pas sur la qualité, ne vous prenez pas au sérieux et surtout osez !

Sources :

streetpress.com : interview de Thomas Pawlowski, directeur marketing d’Adopte un mec

Adeptes d’adopte de Dynamique Entrepreneuriale, février 2013

2 avril 2017

Vous avez dit « design »?

Avez-vous vu la dernière publicité Apple ?

Contrairement à beaucoup de leurs spots qui montrent le produit et uniquement le produit, ici, c’est l’expérience qui est mise en valeur. Le produit est à peine suggéré, le logo n’apparaît qu’à la dernière seconde. C’est un pied de nez à tous les anti-Apple qui ne voient dans les iPad, Mac et autres iPhone qu’un objet de mode.

La signature Apple, ce n’est pas une pomme, c’est cette sensation que l’on a quand on utilise le produit. Le « plus » qui fait que l’on ne peut pas s’en passer. On ne le voit pas, on ne saurait pas vraiment l’expliquer, mais c’est une évidence pour l’utilisateur.

Apple nous explique alors que la simplicité, la fluidité, l’évidence de leurs produits demandent un travail considérable, une attention particulière à chaque détail. L’objectif de tout cela n’est pas la performance – à aucun moment n’est mentionné la technologie, la rapidité ou la complexité des produits – mais l’expérience.

C’est donc bien de design dont il s’agit ici : créer des produits qui offrent une expérience différente, qui « améliorent la vie ». L’utilisateur est au cœur de chaque innovation.

En une minute de spot publicitaire, Apple réussi mieux à définir le design que bien des dictionnaires. Chapeau !

Pour ceux qui ne l'auraient pas encore vue: http://www.youtube.com/watch?v=lLyQzlgki90

21 mars 2017

Le Petit Ballon versus My Vitibox : à vos marques, prêts, dégustez !

Le Petit Ballon et My Vitibox, ce sont deux start-ups qui ont révolutionné l’achat de vin en créant des abonnements sur internet. Le principe est simple : chaque mois, un sommelier de renom sélectionne deux crus, et vous recevez chez vous une bouteille de chaque, accompagnée d’une petite notice (comment le déguster, que manger avec, etc.). L’abonnement de base coûte une vingtaine d’euros par mois.

L’offre est identique chez les deux concurrents, à une différence près : leur positionnement. Une stratégie marketing bien pensée et un design cohérent ont permis aux deux start-ups de trouver leur clientèle et de connaître un véritable succès sur leurs marchés respectifs.

Créé en 2011, Le Petit Ballon est le pionnier français dans le secteur des abonnements de vin. La marque s’adresse à une clientèle majoritairement jeune, des néophytes curieux aux amateurs de bon vin. Pour conquérir cette clientèle en quête de divertissement, la marque a créé tout un univers autour de la convivialité. Ainsi, le nom de la marque évoque le « petit ballon de rouge » partagé au bistrot du coin avec ses amis et met en valeur le côté « chaleureux et terroir » d’une bonne bouteille de vin. L’idée est d’apprendre à déguster du vin de manière décomplexée et ludique.

Fort du succès de sa stratégie de vente e-commerce, Le Petit Ballon vient d’ouvrir sa première boutique dans le 8ème arrondissement de Paris. Bien plus qu’un simple espace de vente, le lieu chaleureux à la décoration en bois clair, propose des ateliers de dégustation et un bar convivial où on peut s’attabler. En plus de donner une belle visibilité à la marque et de fidéliser la clientèle, ce lieu renforce son image sympathique et accessible.

My Vitibox a, quant à elle, un positionnement plus premium, avec une stratégie de gamme plus variée (de 22€/mois à 60€/mois). La marque s’adresse à une clientèle « bonne vivante » et curieuse mais plus « experte » que son principal concurrent.

Du logo au site internet, le ton est donné. L’univers de marque se construit pierre après pierre : le nom My Vitibox est « technique » et international, le logo prend la forme d’un château, le site a une apparence plus qualitative et moins jeune que celui de Le Petit Ballon et les noms de gammes font référence à du vocabulaire de connaisseurs (« vin dégustation » et « vin de garde »).

La différence claire de positionnement entre les deux marques se constate même dans leurs publications. Alors que Le Petit Ballon est apparu dans Graziaou Elle, des articles sur My Vitibox ont été publiés dans Le Monde et Le Nouvel Economiste.

Alors maintenant, ne reste plus qu’à choisir et à trinquer!

8 mars 2017

Method, une marque décapante !

Pour prendre le contre-pied des produits ménagers classiques, l’équation gagnante de la marque californienne Method est simple : des ingrédients naturels, respectueux de la planète, et un packaging esthétique et fun. Désormais, le détergent de la cuisine ne se cache plus au fond d’un placard et en plus, il sent bon la clémentine.

C’est à la suite d’une exposition à des produits toxiques que les deux fondateurs ont créé leur entreprise de produits ménagers écolos. Le concept est original pour une marque de produits d’entretien : grâce à une composition chimique végétale, les nettoyants absorbent les salissures au lieu de les dégrader chimiquement. Les emballages 100% biodégradables sont composés en partie de plastique récupéré en mer et recyclé.

Mais créer des produits soucieux de l’environnement ne signifie pas en sacrifier l’esthétique. Le look coloré des conditionnements, inspiré des cosmétiques, évoque davantage un shampoing « Le Petit Marseillais » qu’un détergent « Monsieur Propre ».

 

La marque créée en 2000 est présente dans 25.000 points de vente dans quatre pays (Etats-Unis, Canada, Australie, Grande Bretagne) et chez Auchan en France.

Malgré sa stratégie de prix premium, en 2012, Method occupait la 7e position des entreprises privées ayant la plus forte croissance, aux Etats-Unis.

1 mars 2017

Repenser le merchandising pour séduire les clients

Originalité, divertissement, excentricité… voilà quelques clés pour se différencier dans un univers concurrentiel. Dans cette période de récession et face à la concurrence d’internet, les consommateurs ont besoin d’être surpris et de rêver. Les marques peuvent séduire grâce à un concept fort et à un merchandising original. Emprunter des codes culturels à d’autres univers pour jouer la carte du fun : trois enseignes européennes cartonnent aujourd’hui en faisant de la consommation une expérience joyeuse.

- Lush, la cosmétique plaisir

Aujourd’hui Lush, ce sont 1000 boutiques présentes dans 50 pays, 470 millions d’euros de chiffre d’affaires et une progression de 12% du bénéfice entre l’année 2011 et 2012.

La marque anglaise doit son succès à un mode de communication décalé et innovant qui joue avec les codes de l’alimentaire.

Des boutiques joyeuses et colorées, qui sentent bon les produits naturels. Un merchandising qui rappelle en tous points les étals d’un marché : savons à la découpe vendus au poids, boules effervescentes en forme de fruits, petites étiquettes ardoise écrites à la main, et des noms de produits gourmands comme  « cupcake » ou « cereale killer ».

Une cosmétique appétissante pour un consommateur qui aime se faire plaisir !

- JenniPie, les dessous gourmands

La marque italienne JenniPie s’inspire du monde des desserts pour proposer un nouveau merchandising de lingerie. Cornets de glaces, cupcakes et autres douceurs, ici c’est un chariot de glaces qui présente la dernière collection. Ludique et gourmande, la marque sait faire fondre ses clientes !

- Happy Pills, les vertus curatives des bonbons

La marque espagnole Happy Pills, créée par trois designers en 2007, présente un nouveau concept fun et décalé où les bonbons sont des remèdes.

Le magasin reprend les codes de la pharmacie de quartier et propose une expérience d’achat inédite : trousse d’urgence, gants jetables pour choisir les bonbons, logo « croix rose », sous les boîtes transparentes, une explosion de couleurs acidulées. Chaque produit est vendu avec sa notice d’utilisation. Le consommateur peut ainsi se soigner contre « l’intoxication amoureuse », « la déprime du lundi matin », « les dimanches sans football » ou même « les gueules de bois ».

Un positionnement original et transgressif, qui a déjà séduit une large clientèle.

Source: magazine L'Entreprise Juin 2013 - Numéro 323

24 février 2017

Monoprix : le packaging qui emballe !

Qui n’a jamais souri en découvrant les nouveaux packagings de la marque Monoprix ?

« Non au quotidien quotidien » c’est le défi que s’est lancé Monoprix en 2010 pour faire redécouvrir sa marque distributeur M, rebaptisée Monoprix. La mission confiée à Havas City a pour ambition de relooker le packaging de la marque, vecteur principal de communication dans la grande distribution.

L’objectif du groupe est simple : créer une vraie marque distributeur (MDD), identifiable et visible. Pari gagné : au-delà du succès de la MDD, c’est tout le groupe qui bénéficie de cette nouvelle image, plus jeune et plus fun.

Leur ambition : casser la routine et faire de la consommation un divertissement, à travers un changement graphique osé. Les mots doivent remplacer les photos. La nouvelle identité visuelle minimaliste et impactante, allie rayures de couleurs vives et typographie décalée. La référence au pop art d’Andy Warhol et au design vintage des années 50 est très réussie.

Désormais, les produits ne se montrent plus mais ils nous parlent, et en plus avec humour. Sur chaque produit, un slogan drôle et efficace instaure avec le consommateur une véritable complicité. Chaque emballage joue sur les mots, faire ses courses devient plus amusant !

Grâce aux 2000 produits de la gamme, le chiffre d’affaires de la marque a augmenté de 3% entre 2010 (lancement) et 2011. Belle performance en seulement un an !

Quelques exemples de blagues, à consommer sans modération !

« A poêle le boudin »

« 2 cheese burgers spécial micro-ondes à réchauffer surgelés : chez Monoprix, on est parfois à l’ouest »

« Nous quand on s’ennuie, on pèle des tomates »

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Yellow.Lab est une agence de stratégie et branding parisienne. Nous sommes des thérapeutes pour les marques et les accompagnons à chaque étape de leur parcours.

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